Attaques des forces répressives : passages à tabac, blessures et arrestations de manifestants
Des milliers de personnes à Shandiz (dans la province de Khorasan au nord-est de l’Iran) ont manifesté le 31 décembre contre les pillages systématiques de leurs biens par les factions du régime iranien. Les manifestants protestaient contre le fait que leurs minuscules ressources, seul fruit d’une vie entière de labeur, ont été volées par une institution affiliée au gouvernement appelée Padideh, et demandaient à ce que leurs biens soient restitués.
Cette manifestation a eu lieu en dépit des forces répressives et unités anti-émeutes déployées dans la ville, y compris sur la place Taqiabad, pour créer un climat de terreur et empêcher les gens de la rejoindre.
Les protestataires, dont le nombre a augmenté progressivement, ont marché de la place Taqiabad à la place Dah-e-Day, ignorant les menaces des agents du régime. Ils ont clamé : « Aujourd’hui est un jour de deuil et les moyens de subsistance du peuple se sont envolés », « Mort aux forces de sécurité », « Nous ne céderons pas devant l’humiliation », « Gouverneurs incompétents, démissionnez, démissionnez », « Des milliers de promesses, aucune action », et « On ment aux actionnaires de Padideh ».
Pour disperser la foule, les unités anti-émeutes ont attaqué et arrêté plusieurs protestataires qui n’étaient là que pour récupérer leurs biens.
Khamenei et les dirigeants du régime, les commandants des pasdarans, la plupart des ministres, les gouverneurs et les représentants de Khamenei dans diverses parties du pays participent au pillage du peuple iranien et des richesses nationales, laissant une grande majorité de la population dans la pauvreté, au prise avec l’inflation et le chômage galopant.
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