Sara Chandler, présidente de la commission des droits de l'homme du barreau britannique, participait à la veille de la Journée mondiale des femmes à une conférence intitulée « Engagement pour la parité : les femmes unies contre l’intégrisme islamiste ». L’évènement se tenait à Paris en présence de Maryam Radjavi, la présidente-élue de la Résistance iranienne, et de nombreuses personnalités politiques, des intellectuels, figures éminentes et des activistes du mouvement pour l’égalité venus de 26 pays de quatre continents.
Voici le texte de son intervention :
Je vous remercie d'avoir invité le barreau britannique et du Pays de Galles pour faire partie de cet engagement pour la parité, à l'égard de la Journée internationale de la femme et pour les droits des femmes en Iran.
Les filles et les femmes en Iran vivent sous un régime qui les prive de l'égalité et des droits de l'homme. Nous devrions tous être protégés par la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Et pourtant, pour certains, la Déclaration universelle n'est pas protectrice. Leurs vies ne sont pas affectées par les droits de l'Homme dont nous devrions tous profiter. La semaine dernière, la Commission des Nations Unies pour les droits de l'enfant a déclaré : « L'Iran continue d'exécuter des jeunes de moins de 18 ans qui ont commis un crime, en violation des normes internationales. »
Le Commission a également déclaré : « Le régime iranien doit réformer ses lois qui permettent que des filles de neuf ans soient exécutées pour des crimes ou bien mariées de force à des hommes beaucoup plus vieux. » Les Nations Unies sont gravement préoccupées par les rapports affirmant que de plus en plus de filles de 10 ans sont victimes de mariages forcés avec des hommes beaucoup plus âgés. Les filles et les femmes sont victimes de discrimination dans la famille, dans le système de justice pénale, envers les droits de propriété et pas seulement.
Les obligations juridiques pour les filles d'être soumises à la tutelle masculine sont incompatibles avec les obligations juridiques internationales de Téhéran. C'est une honte et un crime contre l'humanité que des enfants et des adolescents âgés de moins de 18 ans soient exécutés par l'État iranien.
Pour la commission des droits de l'homme du barreau britannique, la question de sécurité et les droits des réfugiés courageux et héroïques, anciennement à Achraf, et maintenant dans le camp Liberty, a été une préoccupation majeure. Je réitère donc notre appel à soutenir le millier de femmes dans le camp Liberty.
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