samedi 7 janvier 2017

Le comité canadien iranien appelle à la libération immédiate d’un prisonnier politique

 Les amis canadiens d’un Iran démocratique ont demandé de prendre des mesures urgentes afin de libérer le prisonnier politique Ali Moezzi « qui a été transféré dans un lieu inconnu le 4 janvier à la suite d’une visite de sa famille. »
L’ONG canadienne a déclaré dans une lettre à Zeid Ra’ad Al Hussein, le Haut-commissaire des Nations Unies pour les droits de l’Homme (OHCHR) : « Les autorités iraniennes ont affirmé qu’ils avaient transporté M. Moezzi en dehors de la prison, mais qu’ils n’en savaient pas plus. »

La lettre ajoute : « Notre ONG a suivi avec attention l’état de la dignité humaine en Iran pendant plusieurs années. Nous sommes grandement préoccupés par le traitement des autorités iraniennes et des fausses accusations contre les prisonniers politiques. Le régime iranien est connu pour avoir fabriqué de nouvelles charges contre des prisonniers politiques dont les peines avaient été purgées et qui devaient être relâchés.
Le plus grand exemple de tuerie extra judiciaire est avec les exécutions collectives de 1988 où 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés sous la fatwa de Khomeiny, alors que la plupart des prisonniers avaient purgé leur peine ou étaient en train de la purger. Les rapports de la famille de M. Moezzi et des prisonniers politiques dans la prison de Gohardasht où M. Moezzi était détenu sont alarmants.»
La lettre, qui est signée David Kilgour, vice-président des amis canadiens d’un Iran démocratique, demande à l’OHCHR de prendre des « mesures urgentes et de demander aux autorités iraniennes la libération immédiate de M. Moezzi et de nous soulager, ainsi que sa famille de cette inquiétude. »

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