mardi 3 janvier 2017

Taux de chômage de 47.3% chez les jeunes femmes dans 15 provinces en Iran

 Selon l'agence de presse officielle IRNA, les résultats d'une enquête sur la main-d’œuvre réalisée par le bureau des statistiques du régime à l'été 2016 montrent que le taux de chômage chez les jeunes femmes dans 15 provinces est de 47,3%.
Ces provinces sont : Ardebil, Ispahan, Alborz, Ilam, Téhéran, Chaharmahal et Bakhtiari, Khouzistan, Fars, Kordestan, Kermânchâh, Kerman, Golestân, Gīlān, Māzandarān et Yazd.

La question du chômage en Iran a des aspects différents ; d'une part, les chômeurs sont jeunes et instruits et, d'autre part, le chômage est généralement une question féminine.
Une partie du rapport du media officiel est mentionnée ci-dessous :
Le chômage des femmes est tout à fait contraire à leur désir d'obtenir une éducation supérieure qui est globalement supérieure à celle des jeunes garçons, mais en raison de la réticence du marché du travail à les absorber, la déception et la frustration sont les premiers résultats de la demande d'emploi des femmes.
En se référant à l'un des centres de travail à Téhéran et s’adressant aux demandeurs d'emploi, l’on a constaté que les jeunes femmes sont plus disposées à accepter des emplois que les hommes.
La société iranienne est maintenant confrontée à plusieurs problèmes. Le manque de possibilités d'emploi, les chômeurs instruits, la fermeture des entreprises, l'immobilité du marché du travail et, enfin, l'offre élevée et la faible demande de main-d'œuvre, ont tous uni leurs forces pour créer des conditions qui empêchent les jeunes d'entrer facilement sur le marché du travail.
Comme le conseiller économique du président du régime, Masoud Nili, l'a annoncé cette semaine, « le taux de chômage élevé chez les femmes montre que la demande d'emploi sur le marché du travail ne peut toujours pas répondre à l'offre de main-d'œuvre, ce pourquoi les jeunes femmes du régime connaissent un de taux de chômage de 47,3 pourcent. »
Le taux de chômage est élevé et grimpera encore avec les diplômés des deux, trois dernières années, faisant leur entrée sur le marché. Le premier résultat du chômage est la déception et la frustration. Une société connaissant un taux de chômage supérieur à 47 pourcent est soumise à toutes sortes de préjudices sociaux.

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