samedi 11 mars 2017

Terrorisme financé par les pasdaran au détriment du peuple iranien

 CNRI - Le 8 mars 2017, le Bureau de Représentation du Conseil National de la Résistance iranienne a accueilli un groupe d'experts pour discuter de l'influence grandissante des pasdaran et des options internationales pouvant être utilisées pour atténuer la menace. Un livre préparé par le CNRI-États-Unis a également été publié, « Iran : La croissance de l'Empire financier des pasdaran. »
Le livre documente la façon dont le Guide Suprême et les pasdaran ont pris le contrôle de l'économie iranienne, et comment ces bénéfices sont en train d’être utilisés pour financer les réseaux terroristes.

Adam Ereli, l’ancien ambassadeur des États-Unis près le Bahreïn et porte-parole du Département d'État des États-Unis, a animé la table ronde, dont faisaient partie d’éminentes personnalités telles que William A. Nitze, chargé de cours adjoint du Centre d'études stratégiques et internationales, membre du conseil pour les relations extérieures, Michael Pregent, membre adjoint du Hudson Institute, Professeur adjoint au Collège des affaires de sécurité internationale et à l’Université de la Défense nationale; Edward G. Stafford, agent du service diplomatique (retraité), Affaires politiques et militaires, Département d'État; et Alireza Jafarzadeh, directeur adjoint du bureau du CNRI à Washington.
En Iran, la propriété des biens dans divers domaines de l'économie a progressivement basculé de la population en général à une minorité de l'élite dirigeante, selon le rapport. Cette minorité se compose du bureau du Guide Suprême et des pasdaran, avec 14 puissances. Le rapport le résume ainsi : « La force motrice de tous les grands développements économiques a été l’expansion de la sphère d'influence du bureau de Khamenei et des pasdaran sur les ressources économiques du pays, afin d'intensifier la répression, de soutenir le terrorisme et de faire progresser le programme nucléaire. »
Dans ce cas, la « privatisation » signifie qu'un grand nombre d'institutions économiques iraniennes ont été transférées au Guide Suprême et aux groupes de sécurité, militaires et économiques sous son influence.
L’étude a révélé qu’un petit nombre d’affiliés des pasdaran et des aides de Khamenei bénéficient d’un accès facile à des prêts de faibles intérêts, dont bon nombre n'ont jamais été remboursés, ce qui a entraîné une crise financière à part entière.
Le rapport a clairement indiqué : « Les entreprises Occidentales engagées dans des accords économiques et financiers avec l'Iran aimeraient présenter leurs activités comme des transactions avec le « secteur privé. » Toutefois, faire des affaires avec l'Iran, c'est faire des affaires avec Khamenei et les pasdaran. »
L'économie iranienne n'a pas connu la renaissance beaucoup attendue, en ce qui concerne l'accord nucléaire de 2015. Des améliorations sensibles ne se sont pas matérialisées et en réalité, le contrôle du régime sur tous les systèmes économiques et la croissance stupéfiante des règles et régulations extrêmement obstructionnistes et déstabilisantes limitent sérieusement la liberté d’action. Cela laisse peu ou pas de place à la libre concurrence en Iran. Selon les estimations des analystes, les deux tiers de la capacité industrielle totale de l'Iran ont disparu ou sont restées passives.
Impacter négativement l'économie iranienne n'est pas la seule manière dont le Guide Suprême et les pasdaran influencent la situation en Iran. Leur empire financier est également utilisé pour exporter le terrorisme. Jusqu'à 100 millions de dollars par an ont été consacrés aux salaires des mercenaires en Syrie sous la direction de la célèbre Force Al-Qods.
L'étude a un double objectif. Le premier est de documenter une importante ponction financière du Guide Suprême et des pasdaran. Deuxièmement, il s’agit d’un avertissement à l'Occident. Les investissements dans l’après Plan Global d'Action Conjointe en Iran ne sont pas susceptibles de revigorer l'économie iranienne, mais sont plus susceptibles d'enrichir les pasdaran et de financer le terrorisme.
Alireza Jafarzadeh, directeur adjoint du bureau du groupe d’opposition à Washington, a déclaré : « Le livre vise à montrer que, derrière le placage des banques officielles et des sociétés apparemment bénignes, se trouvent des réseaux d'institutions contrôlées par le Guide Suprême, Ali Khamenei, et son bras terroriste idéologique, les pasdaran. D’après le livre, les investisseurs étrangers ne peuvent pas, en termes pratiques, éviter l’enchevêtrement par affiliation au comportement du régime des mollahs, y compris son soutien au terrorisme, ses politiques de plus en plus agressives envers les pays de la région, sa fabrication et ses tests de missiles balistiques, et ses violations systématiques et flagrantes des droits de l’homme à l’intérieur de l’Iran. »
Les dissidents ont critiqué l’accord nucléaire de 2015, déclarant que cela a davantage encouragé l'Iran, au lieu de modérer ses dirigeants. Le livre dit : « Les sanctions internationales n'ont jamais été à l'origine des maux économiques de l'Iran, c'est pourquoi leur levée n'a pas fourni le remède. Il y a des forces systémiques et enracinées en jeu qui ont un lien avec la nature et les racines sociopolitiques du système politique au pouvoir aujourd'hui. »
Comme l'a décrit le panel, l'économie actuelle de l'Iran n’apportera aucune amélioration à la population iranienne, mais continuera plutôt à financer l’expansion du fondamentalisme et du terrorisme de l’Iran dans toute la région et au sein de toute la communauté mondiale à la place.
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