Le Parisien - L'indignation est unanime, la désignation des coupables un peu moins. Après l'attaque chimique qui a coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes à Khan Cheikhoun, en Syrie, les dirigeants politiques du monde entier ont fait part ce mardi de leur effroi et de leur solidarité avec le peuple syrien, tout en accusant différents acteurs de la tragédie.
Dans un communiqué, François Hollande a dénoncé les mensonges de Bachar al-Assad: «Une fois encore le régime syrien va nier l'évidence de sa responsabilité dans ce massacre.» Mais il s'en est aussi pris à ses soutiens. «Comme en 2013, Bachar al-Assad compte sur la complicité de ses alliés pour bénéficier d'une impunité intolérable», a-t-il poursuivi, avant de conclure: «Ceux qui soutiennent ce régime peuvent une nouvelle fois mesurer l'ampleur de leur responsabilité politique, stratégique et morale.» Un message clair aux alliés du président syrien, parmi lesquels la Russie.
Le président @fhollande dénonce avec indignation l'attaque aérienne à l'arme chimique perpétrée ce matin à Khan Cheikhoun en Syrie pic.twitter.com/gZROyGTqlT
-- Élysée (@Elysee) 4 avril 2017
A Bruxelles et à Londres, les responsables politiques ont eux aussi accusé Al-Assad. «Aujourd'hui, les nouvelles sont horribles. Evidemment, la principale responsabilité repose sur le régime» syrien, a déclaré Federica Mogherini, la patronne de la diplomatie européenne, à des médias internationaux. Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a jugé quant à lui «horribles» les rapports faisant état d'«une attaque aux armes chimiques» en Syrie, y voyant «toutes les caractéristiques d'une attaque du régime» syrien de Bachar al-Assad.
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