L'avocate Nasrin Sotoudeh, qui représente Narguesse Hosseini, la jeune femme qui a arrêtée pour avoir enlevé son voile en public, en Iran, en signe de protestation contre le port du voile obligatoire dans la rue Enghelab, a déclaré que le tribunal de la culture et de l'orientation, avait retenu de lourds chefs d’accusation contre sa cliente.
Narguesse Hosseini, 32 ans, étudiante diplômée en sciences sociales de Kashan, travaille dans une entreprise publique. Elle a été transférée dans la prison de Qarchak à Varamine après qu'une ordonnance de mise en liberté sous caution de 110 000 euros ait été délivré. Elle a annoncé au tribunal qu'elle ne pouvait pas payer la caution.
Le tribunal de la culture et de l'orientation a accusé Narguesse « d’irrespect envers le hijab religieux, d'avoir commis un acte haram (interdit) et d’avoir encouragé la corruption ».
En vertu de l'article 638 du code pénal islamique, les femmes qui retirent leur voile peuvent être condamnées à deux mois de prison ou à 74 coups de fouet.
Selon l'article 639 du code pénal, encourager la corruption et l'immoralité peut entraîner une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 10 ans.
Selon l'article 639 du code pénal, encourager la corruption et l'immoralité peut entraîner une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 10 ans.
Source : Radio Zamaneh - 6 février 2018
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