Des gynécologues ont organisé une manifestation à Téhéran en Iran, le mardi 3 juillet 2018. Les participantes étaient venues de différentes villes iraniennes.
Le même jour, des étudiants voulant faire des études d’assistants médicaux ou dentistes ont organisé une manifestation.
À Téhéran, plus de 200 femmes gynécologues ont organisé une manifestation à Téhéran contre la promotion obligatoire et non scientifique de l’accouchement naturel. La manifestation a eu lieu à l'extérieur d’un centre médical dans l'avenue North Kargar, à Téhéran.
L'une des gynécologues qui a pris la parole, tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « Nous n’accepterons aucun accord sur la santé des mères ».
Des femmes gynécologues ont organisé une manifestation à Téhéran pendant que leurs collègues les rejoignaient de Mashhad, Birjand, Shiraz, Isfahan et Tabriz pour exprimer leur opposition à la directive du ministère de la santé.
Les manifestants disent que la directive, publiée il y a plusieurs mois par le ministère de la santé, contient de nombreux défauts et n'est pas transparente dans de nombreuses sections. Elle garantit que les patientes paieront plus cher et que la relation sage-femme-patient est basée sur l'argent.
Les femmes gynécologues disent que la directive entraînerait de nombreux problèmes pour les femmes enceintes, contribuant à plus de décès lors de l'accouchement. Un représentant des femmes gynécologues qui manifestait, a déclaré à l'agence de presse officielle IRNA : « Jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucune réponse de la part du ministère de la santé, nous demandons la suspension immédiate de cette directive afin que nous n'ayons pas à assister à des risques pour les femmes enceintes. Nous pensons que cette décision n’est pas juste et nous espérons que cette directive ne sera pas mise en vigueur parce qu'elle causerait beaucoup de tort à la mère et à son fœtus, si nous ne les entendons pas et si la directive n'est pas révoquée, nous nous réunirons à nouveau et demanderons des éclaircissements sur cette situation et sur le statut de la directive ».
Le même jour, un groupe de volontaires ayant passé l'examen d'entrée à l’université pour devenir assistants médicaux ou dentistes a organisé une manifestation devant le ministère de la santé. Ils protestaient contre les résultats annoncés des tests et la mise en œuvre des nouveaux quotas qui incluent 65 % de toutes les admissions.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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