Le prisonnier politique Soheil Arabi qui purge une peine de sept ans et demi de prison depuis 2013 en Iran pour avoir critiqué la République islamique sur Facebook, a été condamné à six ans supplémentaires de prison, après avoir été reconnu coupable de charges fraichement fabriquées contre lui.
Il a été condamné à cinq ans de prison pour " insulte des sanctuaires " et une autre année pour " propagande contre l'Etat ".
Le juge Mohammad Moghiseh de la branche 28 du tribunal révolutionnaire a inculpé le prisonnier politique le 10 juin 2018. Parmi les accusations portées contre lui figurent des " déclarations ", " des communications avec des médias et des organisations étrangères ", " insultes envers Ali Khamenei ".
Dans le même temps, la femme d'Arabi a été jugée et condamnée à 18 mois de prison pour " avoir participé au délit de son mari ".
Arrêté en novembre 2013, M. Arabi a d'abord été condamné à mort pour avoir " insulté le Prophète " dans des commentaires qu'il a publiés sur Facebook et pour ses critiques à l'encontre de la République islamique d'Iran et certains hauts responsables.
En appel, sa peine a été réduite à sept ans et demi de prison et deux ans d'études religieuses pour prouver sa pénitence, ainsi qu'une interdiction pendant deux ans de quitter l'Iran.
Soheil Arabi a été transféré dans la section 2A contrôlée par les Pasdarans où il a été sévèrement battu et son nez cassé pendant l'interrogatoire.
Avant cela, sur l'ordre du directeur, Arabi a été transférée dans une salle où sont détenus des criminels dangereux, en violation du principe de la séparation des différentes catégories de prisonniers. Il a été menacé et harcelé par des prisonniers exités par les autorités.
Source : Les droits de l'homme en Iran
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