CSDHI - Fidèle à sa tradition de châtiments inhumains, le régime des mollahs en Iran a fait fouetter le prisonnier politique Mohammad Mozaffari à la prison d'Evine de Téhéran.
Selon le frère de ce détenu politique, c’est dans la matinée du 5 août que Mohammad Mozaffari a été fouetté. Il avait été condamné à deux ans de détention, 74 coups de fouet et une amende de 2 millions de tomans pour « propagande contre le système » et « outrage aux dirigeants et au clergé » en raison de ses activités pacifiques et de la divulgation d'informations sur la condition des prisonniers politiques. Il purge actuellement sa peine à la prison d'Evine de Téhéran.
Mohammad Mozaffari avait été arrêté par les gardiens de la révolution le 15 février 2015 et avait passé six mois en prison, après quoi il avait été libéré sous caution. Il a été de nouveau incarcéré à Evine le 18 juin, lorsque son verdict a été rendu.
L'article 16 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que l'Iran a signé, interdit clairement le recours à des peines ou châtiments cruels, inhumains et dégradants. Selon le code pénal en Iran, la peine de fouet est prononcée pour de nombreuses accusations, notamment les relations sexuelles hors mariage, la consommation d'alcool et de drogue, les troubles de l'ordre public et les infractions au code vestimentaire obligatoire pour les femmes.
En mai 2018, le chef adjoint du pouvoir judiciaire iranien, Hadi Sadeghi, a déclaré lors d'une conférence de presse que la flagellation « est plus efficace que l'emprisonnement ».
Les Nations Unies ont condamné des dizaines de fois le régime iranien pour ses châtiments cruels et ses peines barbares sont aussi régulièrement dénoncées par les organisations de défense des droits humains.
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