La mère du prisonnier politique Soheil Arabi a lancé un appel urgent aux organisations internationales des droits de l'homme, recherchant de l'aide pour sauver la vie de son fils.
En parallèle, elle a révélé la conspiration du pouvoir judiciaire contre Soheil Arabi.
Mme Farangis Mazloumi, mère du prisonnier politique, Soheil Arabi, a annoncé samedi 28 juillet 2018, que son fils subissait des pressions énormes dans la prison du Grand Téhéran, également connue sous le nom de Fashafouyeh. Il est constamment harcelé et maltraité par les gardiens de prison à la demande du pouvoir judiciaire. Ils ont l'intention de le forcer à prendre des médicaments psychotropes afin qu'ils puissent le transférer en tant que psychopathe à l'hôpital psychiatrique d'Aminabad.
Soheil Arabi est actuellement privé de parler avec quiconque, en personne ou au téléphone. Mme Mazloumi en a été informée par l'un des compagnons de cellule de son fils.
Citant le compagnon de cellule de son fils, la mère du prisonnier politique Soheil Arabi a révélé que les gardiens de prison prévoient de lui faire des injections ou de lui donner des pilules qui pourraient entraîner une perte de mémoire ou bouleverser son équilibre mental.
Farangis Mazloumi a demandé de l'aide à plusieurs reprises pour sauver la vie de son fils.
À la veille du Nouvel An persan, elle a exposé son cadre traditionnel de Haft-sin devant la prison du Grand Téhéran et a exhorté tous les Iraniens à faire de même pour montrer leur soutien et leur solidarité envers les prisonniers politiques.
Elle a été arrêtée en février 2018 lors d'une manifestation devant la prison d'Evine. Les forces de sécurité ont dispersé les familles des prisonniers politiques et arrêté Farangis Mazloumi, mère du prisonnier politique Soheil Arabi, avec Mesdames Massoumeh Nemati et Haniyeh Daemi, mère et sœur de la prisonnière politique Atena Daemi.
Source : Blog Web Zandaniran - 30 juillet 2018
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