Ebrahim Raissi, Chef du Judiciaire criminel du régime des mollahs, a limogé le lundi 29 avril le procureur de Téhéran, Jaffari Dolatabadi, qui figurait sur la liste des sanctions de la Trésorerie américaine et de l'UE, et l’a remplacé par un autre criminel nommé Ali Alghassi-Mehr, ancien chef du judiciaire de province de Fars depuis septembre 2014, et le procureur de Chiraz avant cela pendant trois ans.
Après que le Département d'Etat américain eut classé l’Armée des Pasdarans de la Révolution iranienne en tant qu'entité terroriste étrangère, Alghassi-Mehr a annoncé qu'il "était également un Pasdar". Lors du soulèvement de décembre 2017, il a joué un rôle répressif en appelant ceux qui prenaient part au soulèvement des ennemis et des voyoux, soulignant que «ceux qui s'engageraient dans le chaos sous prétexte de protestations civiles et qui perturberaient l'ordre public seraient traités conformément à la loi… les délinquants qui ont saisi l'occasion d'inciter à des activités anti-régime contre l'ordre public sont sous contrôle total de la sécurité… Il faut être vigilant face aux délinquants antirévolutionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Il n'y aurait aucune hésitation à traiter de tels cas… » (Agence de presse Mehr - 2 janvier 2018).
Alghassi-Mehr a déclaré quelques semaines plus tard: «Les personnes arrêtées lors des festivités du dernier mercredi de l'année resteraient en détention jusqu'à la fin des vacances du Nouvel An. Aucune autorisation ne serait accordée pour la tenue de cérémonies à Persépolis et à Passargad. ”(Agence de presse Mehr - 10 mars 2018).
Le nouveau procureur du régime des mollahs à Téhéran avait émis des mandats d'arrêt contre les chauffeurs routiers en grève à l'échelle nationale et, annonçant l'arrestation de 35 chauffeurs routiers, avait ajouté: "La loi permet de sanctionner ceux qui portent atteinte à la sécurité sur les routes de Fars en tant que bandits et corrompus sur terre. ” (Agence de presse Mehr - 28 septembre 2018).
L’un des derniers crimes d’Algahssi-Mehr en tant que chef du judiciaire à Chiraz a été l’exécution secrète de deux adolescents âgés de 17 ans, qui ont été flagellés avant leur exécution. Annoncée pour la première fois par Amnesty International, cette exécution a été qualifiée de crime choquant par Mme Maryam Radjavi, acte allant à l’encontre de toutes les règles connues de droits humains et d'islam. Elle a ajouté: «Le monde civilisé, l'ONU, le Conseil de sécurité des Nations unies et le Conseil des droits de l'homme des Nations unies doivent condamner le meurtre atroce de mineurs en Iran, produit de l'appareil judiciaire de Khamenei dirigé par le mollah meurtrier Ebrahim Raisi, membre du Comité de la mort chargé du massacre des prisonniers politiques en 1988."
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1 mai 2019
Le 1 mai 2019
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