mardi 12 novembre 2019

Des enseignants retraités arrêtés dans une manifestation à Téhéran

CNRI Femmes – Des centaines d’enseignants retraités, dont un nombre remarquable de femmes, ont organisé un rassemblement de protestation le dimanche 10 novembre 2019, devant le parlement des mollahs à Téhéran.
Les forces de sécurité et des agents en civil ont chargé avec violence le rassemblement et procédé à de nombreuses arrestations.
Le rassemblement s’est tenu en dépit de la présence massive de forces de sécurité, d’unités de motards et des dizaines d’agents en civil. Les enseignants retraités se sont rassemblés pour protester contre leurs conditions de vie difficiles et demander une augmentation de leur pension de misère.
Les forces de sécurité et des agents en civil ont chargé avec violence le rassemblement et procédé à de nombreuses arrestations.
Les forces de sécurité avaient bloqué toutes les routes menant au Parlement. Les femmes qui menaient la marche scandaient : « libérez les enseignants emprisonnés », « On ne lâchera rient tant qu’on n’aura pas obtenu nos revendications » et « Protester est notre droit inaliénable ».
Simultanément à la réunion à l’extérieur du Parlement, un autre groupe d’enseignants retraités s’est réuni devant l’Organisation du budget et du plan dans la capitale iranienne. Les forces de sécurité ont également tenté d’empêcher ce rassemblement.
Les agents ont arrêté des dizaines de manifestants. Ils ont confisqué les téléphones portables pour empêcher les manifestants de diffuser des photos et de clips vidéo du rassemblement. Au moment de la publication de cette nouvelle, on ne sait pas exactement combien de femmes ont été arrêtées.
La Résistance iranienne exhorte le Conseil des droits de l’homme et la Haute-Commissaire des Nations unies à prendre des mesures urgentes pour obtenir la libération des personnes arrêtées, y compris les femmes détenues.
Dans un autre acte de protestation dans le centre de l’Iran, les habitants de Yazd ont organisé une manifestation contre la visite de Rohani dans leur ville. « Rohani rend des comptes sur l’inflation et la vie chère », criaient-ils.
Les habitants de Yazd ont aussi fustigé Rohani pour ses fausses promesses, le traitant de menteur.

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