L'organisation de recensement iranienne a publié de nouvelles statistiques sur les mariages précoces en Iran. Selon les nouvelles données, 234 000 mariages de filles âgées de moins de 15 ans ont été officiellement enregistrés par cette organisation entre mars 2017 et mars 2018 (année perse 1396).
194 d'entre eux étaient des mariages d'enfants de moins de 10 ans. Les derniers chiffres sur les mariages de filles de moins de 15 ans en Iran au cours de la même période étaient de 43 000.
Selon les nouvelles statistiques publiées par l’organisme national de recensement, les détenteurs du record de mariages de fillettes de moins de 15 ans en 2017 étaient les provinces de Zajan avec 14,7 %, le Khorasan du Nord avec 12,5 %, l’Azerbaïdjan oriental avec 11,8 %, Ardabil avec 11,6 % et Razavi Khorasan avec 11,5 %.
Parvaneh Salahshouri, membre du parlement des mollahs, avait précédemment annoncé que les mariages précoces de fillettes de moins de 15 ans représentaient 6 % de tous les mariages. (Agence de presse officielle IRNA - 6 janvier 2019)
Ali Kazemi, adjoint du conseiller juridique du pouvoir judiciaire, a annoncé en mars 2019 que 500 000 à 600 000 fillettes se marient chaque année (en Iran). Ce chiffre concerne les mariages officiellement enregistrés et n'inclut pas ceux qui n'étaient pas officiellement enregistrés. (Le quotidien officiel Entekhab - 4 mars 2019)
En Iran, l'âge légal du mariage pour les filles est de 13 ans. La commission parlementaire judiciaire et juridique a rejeté le plan visant à augmenter l’âge minimum du mariage des filles en décembre 2018. (Agence de presse Fars - le 23 décembre 2018)
Selon Farshid Yazdani, l'un des responsables des associations de défense de l'enfance, « le divorce est plus dommageable pour les enfants que pour les adultes. Notre société a une vision négative des femmes divorcées. Malheureusement, ces opinions négatives et ces abus sont plus fréquents chez les enfants divorcés que chez les adultes. Ces mariages précoces ont lieu alors que les personnes de moins de 18 ans ne sont pas autorisées à faire des affaires. Yazdani a ajouté : « La pauvreté est le facteur économique le plus important conduisant aux mariages précoces. » (Le quotidien iranien officiel, 30 octobre 2019)
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