La privation d'emploi de femmes iraniennes n'est pas un problème nouveau pour le régime misogyne des mollahs ; Même les statistiques officielles et les données fournies par les organisations gouvernementales révèlent le désastre.
Elles montrent le chômage croissant des femmes iraniennes et leur double répression en matière d’emploi, alors que l’emploi des femmes est l’un des facteurs du développement économique des autres pays.
Le 6 octobre 2019, l’agence de presse officielle ILNA a écrit : « Les dernières données du marché du travail montrent que la situation des femmes au printemps 2019 s’est détériorée par rapport au printemps 2018 et que le nombre de cette population féminine active a chuté de 170 000. Même pire, ce printemps, le nombre de travailleuses a également diminué de 32 000 ».
Le taux de chômage des femmes diplômées est également supérieur à celui des hommes diplômés.
« Le taux de chômage des femmes scolarisées dans la majorité du pays, y compris dans les zones rurales, est trois à quatre fois plus élevé que celui des hommes sans emploi », a déclaré Masoumeh Ebtekar, vice-présidente des affaires féminines et familiales.
Ebtekar a également noté qu'en raison du manque d'emplois et de la nécessité pour les femmes de gagner un revenu mensuel, certaines femmes se sont tournées vers le travail informel avec très peu de salaire et les statistiques montrent que leur emploi informel est en hausse. (ILNA, 18 octobre 2019)
Les femmes dans ce système désuet comptent parmi les forces de travail les moins chères en Iran. Selon le centre de recherche parlementaire iranien, « les chômeurs sont découragés de chercher du travail et se trouvent hors du marché du travail, et la grande proportion de femmes, représentant 50 % de la population en âge de travailler, est représentative et perceptible ». (Agence de presse Fars, 24 juillet 2019)
Le président iranien, Hassan Rouhani, a été accusé par les observateurs iraniens d’avoir menti sur l’augmentation du nombre de travailleuses dans le but de dissimuler la réalité. Il a déclaré à la télévision officielle : « Dans le onzième gouvernement, la présence des femmes dans l'emploi était forte. » (Canal 1, 28 novembre 2017)
Un examen effectué par le Centre des statistiques et des informations stratégiques du ministère de la coopération, du travail et des affaires sociales a montré que le nombre de femmes sans emploi de 2011 à 2017 est passé de 830 996 à plus de 1,37 million, soit une augmentation de plus de 200 000 sur cette période.
Ali Rabeii, ancien ministre du travail, a confessé : « Au cours des 20 dernières années, le taux de chômage des femmes a été multiplié par cinq. » (Agence de presse ILNA, 2 septembre 2017)
Le revenu des femmes en Iran n’est pas étonnamment bas, alors que leur situation est désastreuse. Le quotidien d’État Shahrvand a écrit le 28 juin 2017, sur les femmes ayant un revenu de 1,5 millions de rials (40€) tout en travaillant dans des emplois inférieurs à leur spécialité. Cet article faisait référence à la vie malheureuse d'une travailleuse et disait : « Je travaille sur ce présentoir à sandwich depuis environ six mois, de 15 heures à minuit. Je suis titulaire d’une licence en sciences politiques de l’Université Payam Noor et je gagne 1,5 millions de rials par mois (c’est-à-dire 40 €).
Source : INU
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