Soulèvement en Iran – N° 7
Le soulèvement du peuple iranien dans tout le pays s'est étendu à au moins 65 villes dans 25 provinces. Les forces de sécurité ont tué huit manifestants et en ont blessé beaucoup d'autres lors d'affrontements entre la jeunesse téméraire et les forces répressives sauvages de la police, des pasdarans, de la milice du Bassidj, des services de renseignement et des criminels en civil affiliés au régime.
Les manifestants ont incendié des centres de répression et de pillage, comme des bases de la milice du Bassidj et des banques contrôlées par le gouvernement dans de nombreuses villes. De grandes affiches de Khomeiny et de son successeur Ali Khamenei, guide suprême du régime, et un énorme symbole de l'anneau de Khomeiny dans la ville de Chahriar, dans la banlieue sud-ouest de Téhéran, ont été incendiés.
Téhéran est le théâtre d'importantes manifestations et affrontements entre la population et les forces des gardiens de la révolution, malgré le déploiement d'importants contingents de forces de répression à divers endroits de la capitale.
Au deuxième rond-point d'Aryachahr, les forces de sécurité se sont heurtés aux manifestants qui scandaient « A bas le dictateur ». Les forces de sécurité ont eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. De jeunes manifestants ont attaqué la base de la milice du Bassidj dans la rue Vafadar, une rue latérale de l'avenue Jomhouri. D'autres jeunes manifestants ont lancé des pierres sur les forces de sécurité dans le nord du boulevard Satar et sur la place de Choush. Les marchands d'or du bazar ont fermé en solidarité avec les manifestants. Dans la rue Satar Khan, les jeunes criaient « à bas le dictateur » et « canons, chars, pétards, il faut tuer les mollahs ». D'autres jeunes manifestants à Islamchahr, au sud de Téhéran, ont incendié un poste de police et des banderoles portant des portraits de Khamenei.
Les habitants de Kermanchah, un grand centre urbain de l'ouest de l'Iran, se sont rassemblés sur la place de la Liberté, à Aryachahr, au boulevard Maskan, à Nobahar, et en d'autres points et ont bloqué la circulation sur le périphérique de la ville. Plusieurs banques et stations-service appartenant à l'Etat ont été incendiées. Les forces de sécurité ont tenté de réprimer les manifestations avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau, mais des jeunes leur ont lancé des pierres et ont allumé des feux pour neutraliser le gaz et bloquer l'avancée des forces répressives.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 novembre 2019
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