Le 1 er novembre 2019, le journal britannique The Sun a publié une vidéo montrant un officier de la Force de sécurité de l’État iranien en colère attraper brutalement une adolescente sans méfiance et la jeter de force sur le sol, car elle ne portait pas de hijab.
La vidéo montre que la grande fille a été attrapée et poussée par l’imposant policier alors qu’elle marchait dans une rue, en plein jour, devant des gens dans une rue iranienne.
Après la révolution de 1979, le voile a été imposé et depuis, les femmes sont obligées de le porter en public.
Les femmes et les filles iraniennes défient de plus en plus le code vestimentaire obligatoire et paient le prix de leur opposition aux SSF (Force de sécurité de l’Etat) à la loi du régime clérical imposée aux femmes iraniennes contre leur libre arbitre.
Selon Amnesty International, des femmes et des filles sont régulièrement arrêtées dans la rue par la police de la moralité et des justiciers.
« Quelques 2 000 femmes portant des vêtements inappropriés sont arrêtées chaque jour à Téhéran et dans d'autres provinces », a révélé le commandant de la Force de sécurité de l'État, Hossein Ashtari, en 2016, à l'agence de presse Tasnim.
Le 19 septembre 2019, le Parlement européen a adopté une résolution condamnant le bilan du régime iranien en matière de droits humains.
La résolution « condamne avec la plus grande fermeté la répression actuelle que subissent les femmes qui s'opposent au voile obligatoire et exercent leur droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique ; demande au gouvernement iranien de respecter la liberté des femmes iraniennes de choisir leur propre code vestimentaire. »
La résolution du Parlement Européen a également salué et soutenu les défenseuses iraniennes des droits humains qui continuent à défendre leurs causes, malgré les difficultés et les répercussions personnelles auxquelles elles sont confrontées.
Anna Fotyga, députée européenne et ancienne ministre des affaires étrangères de Pologne, a félicité les femmes iraniennes pour leur courage, leur détermination et leur volonté, non seulement pour leur lutte pour les droits des femmes, mais pour leurs protestations contre le régime. Elle a déclaré que le principal mouvement d'opposition iranien, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), était « dirigé par une femme ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a souligné dans sa plate-forme pour un Iran libre qu’elle défend la liberté des femmes :
Les femmes sont libres de choisir leurs propres vêtements. L'intervention du gouvernement à cet égard est interdite.
Les lois qui prévoient des sanctions administratives pour absence de voile pour les travailleuses ou les employées sont abrogées.
Les lois écrites ou non écrites sur le contrôle de l’habillement ou du comportement des femmes sous la rubrique « mal voilée », qui ont violé le droit des femmes iraniennes à la liberté et à la sécurité, n’auront pas leur place dans l’Iran de demain.
Source : Stop au Fondamentalisme
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