CSDHI – L’Iran est classé 150ème sur 156 pays en termes d’égalité des sexes, selon le rapport 2021 du Forum économique mondial sur l’écart mondial entre les sexes. Cela représente une baisse de deux places par rapport à 2020 et de huit par rapport à 2019.
Pour aggraver les choses, le WEF base ce compte-rendu sur les données officielles des pays. Par conséquent, le manque de transparence des mollahs pourrait cacher une situation bien plus terrible pour les femmes en termes de capacité économique, de pouvoir politique et de libertés sociales.
Capacité économique
Alors que le taux moyen de participation des femmes au marché du travail dans l’ensemble du groupe Moyen-Orient et Afrique du Nord est de 31 %. Celui de l’Iran est inférieur à 20 %, en raison de lois sexistes telles que l’obligation d’obtenir la permission du mari pour travailler.
Le compte-rendu indique : « Les faibles niveaux de participation des femmes à la population active sont un facteur important de l’absence de participation économique. Si la participation à la population active est déjà limitée, l’égalité des résultats aux postes de direction ou de gestion est encore rare. »
Pour aggraver les choses, celles qui travaillent n’ont pas toujours accès à des comptes bancaires qui leur permettraient d’accumuler des richesses. Les employeurs les payent seulement 1/5e environ de ce que gagne un homme, sans assurance ni avantages sociaux. Elles sont également plus susceptibles de perdre leur emploi en période de crise, comme la pandémie actuelle.
Le pouvoir politique
Elles constituent la moitié du pays. Pourtant, les femmes ne représentent que 5,6 % des membres du Parlement. C’est l’un des taux les plus faibles au monde. Pour ne rien arranger, ceux qui sont au pouvoir n’utilisent pas leur position pour élever les femmes mais plutôt pour justifier le statu quo.
Le Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a écrit :
« Il convient de souligner que les femmes ayant passé l’examen du Conseil des gardiens et sont habilitées à participer aux élections du régime sont toutes des promotrices des vues misogynes des mollahs. Elles facilitent l’avancement des objectifs du régime ? Ces derniers consistent à imposer de plus en plus de restrictions aux femmes. » En termes de participation politique, il faut dire que les grandes décisions et politiques en Iran sont les prérogatives des hommes. »
Les femmes détiennent
11,8% de tous les postes de conseillers municipaux
5,5 % de tous les postes de vice-ministres
7 % de tous les postes provinciaux
0,58 % des mairies
Pendant ce temps, les hommes détiennent la part du lion du pouvoir dans toutes ces fonctions. Cela correspond à plus 100 % des postes de haut niveau. En font partie le poste de Guide suprême, des membres du Conseil des gardiens et du Conseil de l’expédient, des ministres, des gouverneurs, des maires des capitales provinciales et des postes de direction des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
Source : INU
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire