Dans un communiqué publié jeudi, l’Université des sciences médicales de Mashhad a déclaré que sur décision du siège de la promotion de la vertu et de la prévention du vice, des équipes spéciales « ont été déployées dans les centres médicaux de Mashhad » pour « évaluer et inspecter le port du hijab par le personnel et les étudiants ».
L’université a souligné que le déploiement des équipes dans les hôpitaux de Mashhad a suivi la lettre numéro 01/243/547 datée du 27 juin du Secrétaire de la Promotion de la Vertu et de la Prévention du Vice de la province du Khorassan-e Razavi.
Parallèlement, le 26 juin, le bureau du procureur de Mashhad a envoyé une lettre au maire de la ville, lui demandant d’empêcher les femmes qui portent un « hijab inapproprié » d’utiliser le métro et menaçant de poursuivre les fonctionnaires qui ne le feraient pas. Le maire a déclaré qu’en dépit de « l’absence de tout support juridique » pour la directive, une ordonnance judiciaire devrait être prise pour qu’elle puisse être mise en œuvre.
Mohammad Jaafar Montazeri, le procureur général du pays, a clairement soutenu l’ordonnance. Il a déclaré que la lettre du procureur adjoint de Mashhad était conforme à la loi.
Ces derniers mois et ces dernières semaines, la pression exercée sur les femmes au sujet de leur hijab s’est intensifiée. L’ordre donné par Ebrahim Raïssi d’appliquer la loi sur le hijab et la chasteté du pays a également donné lieu à une nouvelle liste de restrictions sur la façon dont les femmes peuvent s’habiller.
Le régime a créé le « quartier général du 12 juillet » et entend « améliorer la situation du hijab » en annonçant des « indices » jusqu’au 12 juillet, qui est appelé « Journée de la chasteté et du hijab » dans le calendrier du régime iranien.
La séparation des bureaux des femmes et des hommes dans les services gouvernementaux a également commencé cette semaine à Bushehr, et le gouverneur de Bushehr a déclaré que les bureaux des femmes et des hommes devraient être séparées dans tous les organes exécutifs. Il a ajouté que la présence de collègues féminines non voilées au sein du conseil administratif de Bushehr est interdite, et que tout responsable qui ne s’y conformerait pas serait licencié.
Par ailleurs, la banque iranienne Mellat, qui compte plus de 1 400 succursales en Iran, a publié une directive interdisant aux employées de porter des chaussures à talons hauts et des bas. Elle interdit également à ses directeurs masculins d’avoir des femmes comme assistantes administratives.
La directive du 5 juillet oblige également les femmes voilées à porter un foulard qui, en plus de couvrir les cheveux, doit couvrir le cou et les épaules.
Source : Iran HRM / CSDHI
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