La Chambre des représentants belge est actuellement en train d’adopter un traité très controversé qui vise à faciliter la libération d’Assadollah Assadi, un diplomate-terroriste du régime iranien qui purge actuellement 20 ans dans une prison belge pour avoir été le cerveau d’un attentat à la bombe déjoué contre le « Sommet mondial pour un Iran Libre » 2018 organisé par la coalition de l’opposition iranienne, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), à Villepinte, près de Paris.
Des centaines de dignitaires politiques, dont des législateurs et des responsables actuels et anciens, aux côtés d’environ 100 000 personnes, ont participé à ce rassemblement. Si la bombe avait explosé comme prévu, des centaines de personnes auraient été tuées ou blessées. Les autorités et les services secrets européens ont évité cette catastrophe littéralement dans les dernières heures. Deux terroristes, qui purgent actuellement une peine de 18 ans derrière les barreaux en Belgique, ont reçu l’ordre d’Assadi de placer les explosifs hautement meurtriers TAPT près de l’estrade où les VIP étaient assis à côté de la présidente élue du CNRI, Mme Maryam Radjavi, principale cible du régime iranien dans ce projet terroriste.
Ce traité malavisé entre Bruxelles et Téhéran créera un précédent très dangereux, car il enhardit et encourage la théocratie religieuse au pouvoir en Iran à intensifier ses attaques terroristes tout en redoublant d’efforts pour prendre en otage des ressortissants étrangers ou des citoyens ayant la double nationalité afin de les utiliser comme monnaie d’échange si nécessaire. Parallèlement, l’insistance de la Belgique à poursuivre la politique de la complaisance qui a échoué, permettra aux terroristes condamnés d’échapper à la justice et à la responsabilité.
La Belgique se moque également de son État de droit et de son système judiciaire indépendant. Alors que Téhéran continue de bafouer toutes les lois et normes internationales en commettant des violations flagrantes des Droits de l’Homme, la Belgique continue de fermer les yeux. Quelle garantie la Belgique a-t-elle en continuant à négocier avec le principal État soutenant le terrorisme, qui a également le plus grand nombre d’exécutions par habitant, qui est le seul pays à exécuter des mineurs et qui reste fidèle à sa politique de prise en otage de ressortissants de pays tiers pour poursuivre ses objectifs de politique étrangère malveillants ?
Il est également assez grotesque de croire que le régime des mollahs ferait en sorte qu’Assadi et ses trois complices soient placés en prison pour y purger le reste de leurs peines respectives. Ce traité récent équivaut à lâcher le renard dans le poulailler. Le bulletin de notes d’Assadi est entaché de son étroite collaboration avec le ministère iranien du
Renseignement : Il n’est pas ce que dit son CV officiel, mais plutôt un agent de renseignement par excellence ! Son retour à Téhéran donnerait au régime des mollahs l’occasion de se regrouper, de planifier de nouvelles attaques grâce à l’expérience acquise au cours des quatre dernières années, et de s’assurer que leurs agents, s’ils sont arrêtés, rentreront chez eux sains et saufs. Si cela n’encourage pas Téhéran, qu’est-ce qui le fera ?
La Belgique va très loin dans sa politique de complaisance avec Téhéran, car ce récent traité, s’il est adopté et devient loi, obligera Bruxelles à renvoyer les futurs terroristes à
Téhéran. Cela transformerait la Belgique en un terminal pour les terroristes du régime iranien en Europe.
Le gouvernement belge devrait répondre à quelques questions :
Comment pouvez-vous être sûr que Téhéran renoncera à envoyer de futurs mercenaires en Europe ou dans d’autres pays pour se livrer au terrorisme et cibler les dissidents, comme il l’a fait en toute impunité au cours des quatre dernières décennies ?
Comment peut-on croire que le régime des mollahs qui a chargé Assadi et ses co-terroristes de bombarder un rassemblement massif de 100 000 personnes les maintiendra en détention après leur rapatriement ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que de telles spéculations sont naïves et que la complaisance atteint de nouveaux sommets.
La Belgique, qui accueille Bruxelles en tant que cœur de l’Union européenne, doit prendre une décision importante quant à la norme qu’elle choisit de fixer :
● succomber aux exigences d’un État terroriste tout en ridiculisant les fondements mêmes de sa démocratie ;
● rester ferme et devenir un exemple pour le monde dans la guerre globale contre le terrorisme.
Le monde, et en particulier le peuple iranien, suivent de très près ce dossier.
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