Le régime iranien a intensifié l’application et l’exécution des peines de mort depuis l’arrivée d’Ebrahim Raïssi à la présidence du régime.
Les 20 et 21 juillet (mercredi et jeudi), trois prisonniers dont une femme ont été pendus à la prison de Yazd, deux prisonniers à Birjand, deux prisonniers à Isfahan et un prisonnier à Qom. Le nombre de victimes s’élève à huit pour ces deux jours.
Du 21 juin au 20 juillet, le régime de Téhéran a exécuté un total de 54 prisonniers, dont 8 Kurdes et 8 Baloutches.
Bilan choquant
Le nombre d’exécutions enregistrées au cours du premier trimestre de l’année iranienne en cours s’élève donc à au moins 226.
Le taux d’exécutions en Iran connait une hausse effroyable à un rythme délirant.
255 personnes ont été exécutées en 2020.
366 ont été exécutés en 2021.
Et 266 prisonniers (plus que pour toute l’année 2020) ont été exécutés dans la première moitié de 2022 jusqu’à la fin du mois de juin.
Iran Human Rights Monitor attire l’attention du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, de sa Haute Commissaire aux droits de l’homme, de son rapporteur spécial sur les droits de l’homme en Iran et de toutes les organisations de défense des droits humains pour qu’ils prennent des mesures immédiates afin de mettre un terme aux exécutions en Iran.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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