L’espoir de la liberté brille comme le soleil dans sa mémoire
Hamideh Taati est devenue immortelle après quatre décennies de lutte contre la tyrannie religieuse misogyne. Elle était membre du Conseil central et fonctionnaire au sein des départements politique et publicitaire de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI). Elle est décédée dans un hôpital de Paris le 16 juillet 2022, après une longue et grave maladie.
Elle souriait toujours comme si elle n’avait ni douleur ni souffrance. Elle n’était triste que lorsqu’elle voyait que vous l’étiez, et elle était malheureuse en même temps que vous. Partout où vous aviez besoin d’un soutien solide, Hamideh était à vos côtés, comme un roc. Partout où vous vouliez un coup de main, Hamideh était là pour vous aider.
Elle n’attendait jamais rien de personne, mais était toujours prête à répondre aux attentes des autres.
Hamideh choisissait les tâches les plus difficiles. Elle voulait que ses amis et ses camarades jouissent du confort et de la commodité, mais elle choisissait toujours la difficulté et le dur labeur pour elle-même. Elle était à l’avant-garde du travail acharné, malgré la perte d’une jambe et une blessure à l’autre. Elle était présente dans tous les domaines, et c’est elle qui a réconforté ses amis malgré sa maladie en phase terminale.
Hamideh Taati était une légende. Son esprit de combat et son engagement ont fait d’elle une figure historique parmi les Moudjahidines, en particulier les femmes. Elle était l’incarnation de l’amour, de la passion et de la vitalité, qui a enduré toutes les douleurs, les souffrances et les épreuves avec sa foi dans la libération et la liberté de son peuple et de son pays. Elle a respecté son engagement envers la cause de la liberté du peuple iranien qui souffrait. Elle est restée fidèle à sa cause jusqu’aux derniers moments de sa vie.
Un regard sur la vie et la lutte fructueuses de Hamideh Taati
Hamideh Taati est née en 1955 à Téhéran. Elle est titulaire d’une licence de l’école d’informatique et d’analyse des systèmes. En 1977, elle a commencé ses activités politiques en participant à des manifestations contre le Shah. En 1978, alors que les protestations se multiplient contre la dictature monarchique, Hamideh étend ses activités et fait la connaissance de l’OMPI et de son leader, Massoud Radjavi.
Après la révolution iranienne de 1979, Hamideh Taati a poursuivi ses activités en relation avec l’OMPI. Durant l’hiver 1979, elle a commencé à travailler à plein temps avec l’organisation et a assumé ses responsabilités au sein du département social de l’OMPI.
En septembre 1983, deux ans après le début de la juste résistance du peuple iranien contre le régime des mollahs, elle est transférée dans la région frontalière du Kurdistan. Elle y poursuit ses activités dans le secteur social.
Avec la formation de l’Armée de libération nationale de l’Iran en 1987, Hamideh Taati a participé à diverses opérations, notamment l’opération « Soleil brillant » et l’opération « Quarante étoiles ».
Le 20 juin 1988, elle a été gravement blessée et a perdu une jambe lors de l’opération « Forty-Stars ». Néanmoins, elle n’a pas abandonné ses fonctions, même un instant, pendant 30 ans. En 2018, on lui a diagnostiqué une grave maladie.
En effet, elle était une légende de la résistance, de la lutte contre l’adversité et de la prise de responsabilités.
Lorsque son infirmière a appris qu’elle était atteinte d’une maladie mortelle, elle a pleuré en demandant : « Pourquoi toi ? ». Hamideh Taati s’est tournée vers l’infirmière et a dit : « Ne vous inquiétez pas ! Je suis la femme et la personne la plus heureuse sur terre. »
La maladie a usé son corps, mais son esprit a surmonté sa douleur et sa souffrance. Malgré les complications et les douleurs atroces au plus fort de sa maladie, Hamideh Taati a souffert en silence. Elle a été la grande gagnante de cette bataille.
Hamideh Taati a été la fondatrice et la directrice du site web Iran Focus. Elle est devenue membre du Conseil national de la Résistance iranienne en septembre 1993 après un vote unanime.
Le 17 juin 2003, le gouvernement français a conclu un accord avec le régime iranien, en vertu duquel les forces françaises ont attaqué le siège du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) à Paris. Elles ont arrêté des membres du CNRI, dont la présidente élue Maryam Radjavi.
Malgré sa condition physique difficile, Hamideh Taati a courageusement résisté au comportement brutal des forces d’invasion et a participé à de vastes campagnes contre cette scandaleuse conspiration.
Le message de la Secrétaire générale de l’OMPI
Mme Zahra Merrikhi, la secrétaire générale de l’OMPI, a envoyé un message en apprenant le décès de Hamideh Taati. Mme Merrikhi a déclaré : « Hamideh Taati, avec 43 ans d’expérience dans la lutte à plein temps, représente une figure historique de l’OMPI, en particulier pour les femmes des Moudjahidines du peuple et toutes les femmes éprises de liberté en Iran. Son frère, Massoud Taati, est l’un des martyrs de l’OMPI qui a donné sa vie pour la liberté lors du massacre de 1988 à la prison d’Evin ».
Le message de Mme Maryam Radjavi
A l’occasion du décès de Hamideh Taati, Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a déclaré : « Les mots ne m’aident pas à décrire l’héroïsme de cette lionne Mojahed, son espoir et sa foi inébranlables. Son esprit incroyable, son amour passionné et son âme agitée resteront pour l’éternité dans le cœur et l’esprit de ses camarades.
« Bien que le corps de ma chère Hamideh soit couvert des blessures qu’elle a endurées pendant la lutte contre le régime des mollahs au cours des trois dernières décennies, son amour, sa foi et son esprit joyeux étaient toujours rafraîchissants pour ses camarades Moudjahidines.
« Dans toutes les scènes de la bataille militaire et politique et dans ses longues années de lutte contre les blessures et la maladie, elle était déterminée, patiente et fiable. Elle était un exemple du fait que les conditions difficiles sont la pierre de touche d’un joyau humain.
« Oui, ma chère Hamideh, ce modèle de constance et de passion révolutionnaire est vivant et présent, et de chaque souvenir d’elle, l’espoir de la liberté brille comme le soleil. »
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