Le vendredi 22 juillet, la Cour d’appel de Bruxelles a temporairement interdit à l’État belge de procéder à un éventuel transfert d’Assadi vers l’Iran. Assadi a été condamné en 2021 par le tribunal d’Anvers à une peine de 20 ans de prison pour terrorisme. Le Parlement belge a ratifié mercredi soir un traité belgo-iranien sur le transfert des détenus.
En conséquence, la décision de la cour d’appel de vendredi, interdisant temporairement le transfert d’Assadollah Assadi vers l’Iran ou tout autre pays, restera en vigueur jusqu’à l’audience et la décision du tribunal.
La demande a été présentée à la cour par le Conseil national de la Résistance iranienne, sa présidente élue, Mme Maryam Radjavi, et neuf autres personnes physiques, dont certains dignitaires des États-Unis et d’Europe.
Le mois dernier, le gouvernement belge a présenté au Parlement un traité qu’il a signé avec Téhéran en mars, intitulé « Transfert des personnes condamnées« . Le Parlement belge a ratifié le traité, autorisant le transfert de prisonniers condamnés entre les deux pays.
Du côté iranien, l’objectif clair du traité était d’obtenir la libération d’Assadollah Assadi, un diplomate-terroriste de haut rang condamné en février 2021 à 20 ans dans une prison belge en raison de son rôle de cerveau d’un complot terroriste en 2018.
Ce complot a heureusement été déjoué grâce à la coopération de multiples services répressifs européens. Mais s’il avait progressé comme prévu, il aurait pu devenir la pire attaque terroriste sur le sol européen. Assadi, qui occupait à l’époque le poste de troisième conseiller à l’ambassade du régime à Vienne, a personnellement introduit clandestinement en Europe 500 grammes de TATP, un explosif puissant, ainsi qu’un détonateur, puis l’a remis à deux co-conspirateurs en leur indiquant où et comment l’utiliser.
La cible générale de ce complot était le rassemblement annuel d’expatriés iraniens organisé à Villepinte, près de Paris par le Conseil national de la Résistance iranienne. La cible particulière était la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi. Puisqu’il aurait fallu placer l’engin explosif près de la scène, il ne fait aucun doute qu’il aurait également tué ou blessé un certain nombre de politiciens, d’universitaires et d’autres dignitaires occidentaux présents aux côtés de quelque 100 000 Iraniens.
Assadi n’était pas le seul à accepter le risque d’un incident international qui aurait suivi une telle attaque. Les enquêteurs belges ont conclu sans l’ombre d’un doute que les ordres pour le complot terroriste de 2018 provenaient des plus hauts niveaux du régime des mollahs.
La mise en œuvre du traité pour le « transfert des personnes condamnées » serait un grand pas vers la création d’un refuge pour les terroristes iraniens en Belgique et en Europe.
L’Iran est le principal État parrain du terrorisme dans le monde, et ce traité fera de Bruxelles une plaque tournante pour eux.
« J’ai déjà dit, et j’ai répété, que fonder l’espoir sur la libération d’un otage belge innocent en Iran est un pas en avant et 100 pas en arrière, car dans le futur, personne ne sera en sécurité. Chaque citoyen européen et américain en Iran deviendra un otage potentiel.
« N’est-ce pas un pacte avec le diable contre la sécurité des citoyens européens et américains, du peuple iranien et de sa Résistance ? » a déclaré Mme Maryam Radjavi dans un message à la manifestation des Iraniens à Berlin le 23 juillet.
Le Conseil national de la Résistance iranienne condamne fermement le traité honteux entre le gouvernement belge et le fascisme religieux au pouvoir en Iran et poursuivra et épuisera toutes les voies politiques et juridiques possibles pour empêcher le transfert en Iran d’un diplomate condamné pour terrorisme. Ce traité honteux encouragera le régime des mollahs, premier État parrain du terrorisme dans le monde, à recourir à de nouvelles prises d’otages de ressortissants étrangers et binationaux et à de nouvelles activités terroristes en Europe.
Source: NCRI
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