dimanche 12 octobre 2014

Camp Liberty : Six heures de retard et d’obstruction des forces irakiennes pour le transport d’une malade grave à l’hôpital

                   Irak camp Liberty
Une malade récemment opérée du cerveau et souffrant de problème cardiaque a dû changer d’infirmière et d’interprète six fois
CNRI - Dans une mesure inhumaine, les forces irakiennes basées au camp Libertyont empêché une malade grave d’être transportée à l’hôpital dans la matinée du 11 octobre.
Cette patiente qui a subi une opération au cerveau il y a deux semaines, a développé un problème cardiaque dans la matinée du 11 octobre et devait être hospitalisée d’urgence sans le moindre délai selon le médecin irakien du camp.

Les forces irakiennes ont exigé que son interprète et son infirmière soient changées. Quand cela a été fait, elles ne les ont pas acceptées et il a fallu à nouveau les changer. Les forces irakiennes ont répété ce jeu ignoble six fois pour créer un maximum de retard à son hospitalisation. Les contacts répétés des représentants des habitants avec la MANUI, le HCR et l’ambassade américaine pour résoudre ce problème humanitaire n’ont abouti à rien. Il était évident que l’objectif était de tourmenter à mort la malade et de faire subir une torture psychologique aux habitants du camp.

De plus, aujourd’hui, les forces irakiennes ont empêché le transport à l’hôpital de cinq autres malades. Trois avaient des rendez-vous pour des interventions chirurgicales ophtalmologiques avec des spécialistes et ils ont tous raté leurs rendez-vous pris il y a plusieurs semaines.

Se déroulant sous la supervision de Falah Fayadh, ce blocus médical criminel a jusqu’à présent tué à petit feu 21 habitants d’Achraf et Liberty. Si les habitants avaient eu un accès libre aux services médicaux, la plupart auraient été sauvés.

Vu les engagements écrits et répétés du gouvernement américain et de l’ONU sur la sécurité et la santé des habitants du camp Liberty, la Résistance iranienne les appelle à une intervention immédiate pour mettre fin à ce blocus inhumain et assurer un accès libre des habitants aux soins médicaux. Ces obstructions sont des violations flagrantes et graves des conventions internationales et relèvent clairement de crimes contre l’humanité dont les auteurs doivent être tenus redevables.

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