ACPE - Texte de la déclaration écrite signée par 92 membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe : Soutenir les droits de l’Homme, la démocratie et l’égalité de genre en Iran afin de vaincre l’extrémisme et empêcher la théocratie iranienne de s’ingérer en Irak, en Syrie et dans la région.
Nous les signataires de la présente déclaration écrite, condamnons les violations des droits de l’Homme, les exécutions et les arrestations arbitraires qui se poursuivent en Iran. Plus de 1000 personnes ont été pendues en un an sous le « modéré » président Rohani. Nous croyons que la dictature religieuse au pouvoir en Iran est l’épicentre du terrorisme.
Nous constatons que depuis 2009, 137 résidents sans défense du camp Liberty en Irak ont été tués lors de six attaques meurtrières perpétrées par le gouvernement de l’Irak, à la demande du régime iranien.
L’extrémisme islamique s’est malheureusement développé en Irak et en Syrie, à la suite des interférences sectaires du régime iraniens et les groupes affiliés à ce régime.
Nous sommes d’accord avec la vision de Madame Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la Résistance d’Iran (CNRI), selon qui pour venir à bout de l’extrémisme islamique, nous devons soutenir la démocratie, les droits de l’Homme, l’égalité de genre et l’instauration en Iran d’un État laïque et tolérant.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a révélé dans son récent rapport qu’à l’heure actuelle, le régime iranien n’a pas de l’intention d’abandonner son projet de production d’armes nucléaires. Nous soulignons que tout accord sur le nucléaire iranien qui n’inclurait pas la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, notamment un arrêt de l’enrichissement d’uranium et l’accès sans entrave de l’AIEA aux installations nucléaires de l’Iran, laissera la voie ouverte pour que des dirigeants véreux obtiennent des bombes nucléaires.
Nous appelons le nouveau Premier ministre irakien, Al-Ebadi, à annoncer immédiatement que le camp Liberty est un camp de réfugiés sous la supervision du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), à mettre fin au blocus imposé à ce camp et à garantir la sécurité, la sureté et les droits des résidents de ce camps, conformément au droit international.
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