CNRI - Selon un rapport de la banque mondiale, "le taux de chômage est toujours très élevé en Iran et constitue l'un des défis majeurs du gouvernement iranien. Les sources non officielles situent à 20 % le taux de chômage dans le pays. Ce taux est particulièrement élevé chez les femmes, avec 24 %, et chez les jeunes, avec plus de 20 %".
Pour sa part un économiste du régime a estimé que le taux de chômage est au-dessus de 30 % en Iran. "Si nous plaçons le taux partiel d'emploi à côté du taux absolu d'emploi, nous constaterons que notre taux de chômage dépasse les 30 %. Un chiffre qui n'a rien à voir avec celui publié par l'Office des statistiques", a-t-il expliqué au site d'information iranienne Fararou, le 14 octobre.
Évoquant l'ampleur de la crise économique, il a ajouté: "le pays est confronté à une crise de récession qui frappe particulièrement les villes industrielles comme Ispahan'.
Près d'un an et demi après l'élection d'Hassan Rohani, aucune amélioration majeure n'est en vue et la population estime que sa situation n'a pas changé.
Dans les marchés et le bazar de la capitale, la frustration est palpable a récemment rapporté un agence de presse depuis Téhéran. "C'est pareil", résume Nahid Pakmiat, une employée d'université à la retraite, qui habite Ali Abad, un quartier de la classe moyenne du sud de Téhéran. "Il y a un grand fossé dans la société, ajoute la jeune retraitée de 55 ans.
Près d'un an et demi après l'élection d'Hassan Rohani, aucune amélioration majeure n'est en vue et la population estime que sa situation n'a pas changé.
Dans les marchés et le bazar de la capitale, la frustration est palpable a récemment rapporté un agence de presse depuis Téhéran. "C'est pareil", résume Nahid Pakmiat, une employée d'université à la retraite, qui habite Ali Abad, un quartier de la classe moyenne du sud de Téhéran. "Il y a un grand fossé dans la société, ajoute la jeune retraitée de 55 ans.
L'augmentation des prix rend inabordables la viande, le poulet ou d'autres produits de base" pour la classe moyenne ou pauvre. "Les prix n'arrêtent pas de grimper et mes ventes s'en ressentent. La vie n'est pas meilleure qu'avant", a déploré pour sa part Ali Heydari, propriétaire d'une épicerie à Mokhtari, un quartier pauvre de la ville.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire