Le pouvoir judiciaire du fascisme religieux au pouvoir en Iran a condamné à mort trois jeunes prisonniers politiques originaires d’Ahwaz (au sud de l’Iran). Les noms de ces prisonniers, qui font partie de la minorité arabe, sont Qais Obaidavi, 25 ans titulaire d’un Bachelor en Droits, son frère de 20 ans Ahmad Obaidavi, et leur cousin Sajjad Obaidavi, également étudiant en droits. Ils sont condamnés pour le soi-disant crime de « Moharebeh (inimité contre Dieu) » et « corruption sur la terre ».
Afin d’amplifier le climat de terreur, surtout parmi la minorité arabe, le régime inhumain des mollahs a annoncé en avance que ces prisonniers seront pendus en public. Depuis leur arrestation, ces prisonniers ont été torturés et placés en isolement.
Dans la crainte de la réaction de la population d’Hamidiyeh face à cette décision pénale, le régime des mollahs a forcé les familles de ces prisonniers à abandonner leurs maisons dans la ville d’Hamidiyeh.
La Résistance iranienne appelle l’ONU et les organes internationaux de défense des droits de l’Homme à sanctionner ces décisions inhumaines et à prendre des mesures immédiates pour sauver les vies de ces prisonniers politiques. Les relations économiques et politiques avec ce régime devraient être conditionnées à l’amélioration des droits de l’Homme en Iran, surtout l’arrêt des exécutions. Par ailleurs, au milieu du nombre grandissant des exécutions, toute coopération et assistance au fascisme religieux au pouvoir en Iran n’a d’autre signification que de l’encourager à continuer les violations flagrantes et systématiques des droits de l’Homme en Iran.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 25 juin 2016
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