Nahid-Ghorji est détenue avec des criminels violents dans la prison de Vakilabad pour avoir critiqué le gouvernement sur Facebook. La prisonnière politique, Nahid (Omolbanin) Gorji a été privée de soins médicaux adéquats, même si elle souffre de diabète et d'une maladie cardiaque, a déclaré une source de la Campagne internationale pour les droits de l'homme en Iran.
« Nahid avait l'habitude de prendre des pilules pour son diabète et son problème cardiaque avant d'aller en prison ... mais maintenant les autorités pénitentiaires ne permettent même pas à sa famille de lui apporter les médicaments dont elle a besoin en prison », a déclaré la source. « Elle souffre également de douleurs aux jambes et elle perd de la masse osseuse ».
« La prison de Vakilabad ne dispose pas d'installations adéquates pour la soigner et elle n'est pas transférée à l'hôpital », a ajouté la source.
Les prisonniers politiques en Iran sont choisis pour subir un traitement sévère, ce qui inclue souvent le refus de soins médicaux.
« Elle est malade et a besoin d'un congé de maladie et elle a aussi une jeune fille qui vit avec des parents maintenant, mais le juge a dit qu'il ne lui donnerait pas de permission avant qu'elle n'ait purgé 20 mois de sa peine ».
Gorji est détenue avec des prisonniers réguliers, y compris les criminels dangereux, parce que la prison de Vakilabad n'a pas de section pour les prisonniers politiques.
Gorji, 50 ans, a été maintenue dans le quartier des femmes de la prison de Vakilabad dans la ville de Mashhad située dans la province iranienne de Khorasan Razavi depuis le 8 mai 2016. Elle a été condamnée à trois ans de prison pour avoir soi-disant lposté des articles critiques au sujet du gouvernement sur les médias sociaux, en particulier Facebook, qui est interdit en Iran.
Gorji a été arrêtée le 12 octobre 2014, à son domicile à Mashhad par des agents de sécurité qui ont confisqué son ordinateur, son téléphone portable et d'autres effets personnels. Elle a été détenue pendant six mois et libérée sous caution le 12 avril 2015.
La branche 3 de la Cour révolutionnaire de Mashhad l'a condamnée à cinq ans de prison pour « propagande contre l'État » et « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », mais la peine a été réduite à trois ans de prison en appel.
Source : Campagne internationale pour les droits de l'homme en Iran
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