Le régime iranien vient de condamner à mort trois membres de la minorité arabe d'Iran. Il s'agit de trois jeunes prisonniers politiques originaires de la vlle d'Ahwaz (sud-ouest du pays) : Qaïs Obaidavi, 25 ans et une licence de droit, son frère Ahmad agé de 20 ans, et leur cousin Sajjad, lui aussi étudiant en droit.
L'injustice des mollahs vient de les accuser de "guerre contre Dieu" et de "corruption sur Terre". Ces chefs d'inculpation qui n'existent nulle part ailleurs sont une pure fabrication de la dictature religieuse en Iran. Il faut lire "opposition à la tyrannie" et "refus de se soumettre à ses lois iniques".
Ils seront exécutés en public. Par cette annonce, le régime cruel des mollahs cherche à intensifier le climat de terreur et la répression de la minorité arabe et des autres minorités ethniques et religieuses.
Les exécutions ne cessent d'augmenter en Iran dans le silence religieux des démocraties occidentales qui préfèrent le doux bruit des tiroirs caisses à celui plus sec de la corde qui se tend. Cependant on ne peut faire de commerce avec un régime qui pend à tour de bras, parce que ces centaines de pendaisons marquent une instablité profonde du pouvoir.
Il est donc dans l'intérêt de tous d'exiger de conditionner les relations avec les mollahs à l'arrêt des exécutions en Iran.
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