jeudi 30 juin 2016

Iran : des travailleurs et des enseignants protestent en soutien au prisonnier politique Jafar Azimzadeh


Des prisonniers politiques, des militants syndicaux et des enseignants en grève de la faim
Des centaines de militants sydicaux, d'enseignants et de jeunes se sont rassemblés devant le bureau du président du régime iranien Hassan Rohani à Téhéran dans le 29 juin pour soutenir le prisonnier politique Jafar Azimzadeh au 62e jour de grève de sa faim. Les manifestants ont demandé une action urgente pour sauver la vie d'Azimzadeh qui est gravement en danger.

Les manifestants se sont rassemblés dans différentes villes à travers l'Iran, scandant : « les travailleurs ne devraient pas être en prison », « les salaires des travailleurs ne sont pas suffisants », « les travailleurs emprisonnés doivent être libérés », « les prisonniers politiques doivent être libérés », « 62 jours se sont écoulés et Jafar reste en prison », « les escrocs sont libres, les travailleurs sont en prison ». Les agents des services secrets répressifs et la police ont empêché quiconque de prendre des séquences vidéo ou des photos de la manifestation.
La veille de ce rassemblement, Rasoul Baddaghi, Isma’il Abdi et Mahmoud Beheshti Langroudi, des enseignants emprisonnés qui ont récemment été libérés, ont été rejoints par 180 autres enseignants et militants syndicaux qui ont annoncé une grève de la faim en soutien à Azimzadeh du jeudi 30 juin au samedi 2 juillet.
En outre, M. Ali Moezi et d'autres prisonniers politiques dans les prisons d'Evin et de Gohardacht ont souligné que le régime répressif et son soi-disant système judiciaire sont responsables de la santé et du bien-être d'Azimzadeh, ajoutant qu'eux aussi entameront une grève de la faim à compter du mardi 28 juin.
Azimzadeh s'est évanoui plusieurs fois au cours des derniers jours. Malgré son état, Hajilou, le représentant du bureau du procureur du régime a ouvertement déclaré que ça l’indiffère de voir Azidzadeh perdre la vie.
Azimzadeh est en grève de la faim pour protester contre la « violation des droits fondamentaux des enseignants et des travailleurs », « leur détention et leur procès sur de fausses accusations » et des allégations telles que « action contre la sécurité » retenues contre les militants syndicaux et les enseignants.


Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 juin 2016

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