mardi 28 juin 2016

Iran : Roya Saberi Nobakht en mauvaise santé à la prison d'Evine

 En dépit de la libération des cinq accusés de l'affaire des soi-disant « militants de Facebook », le 15 juin, Mme Roya Saberi Nobakht, l'une des accusées est incarcérée dans le quartier des femmes de la prison d'Evine, en mauvaise santé, en dépit des promesses de libération des autorités.
Mme Nobakht souffre d'une maladie inconnue, mais jusqu'à présent rien n'a été fait pour la soigner.

Roya Saberi Nobakht, citoyenne irano-britannique est l'une des neuf militants du réseau social qui a été arrêté par les gardiens de la révolution iraniens après être revenus au pays, à Shiraz, en 2013. Les 9 personnes ont été condamnées à 127 ans de prison par la Direction générale 28 du tribunal révolutionnaire pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », « propagande contre le système », « insulte envers les principes sacrés », « insulte envers le Guide suprême » et « insulte envers le peuple ».
Mme Saberi a été condamnée à 18 ans de prison par le tribunal de première instance et a purgé plus d'un an et demi de sa peine dans la prison de Gharchak. Elle a été transférée dans la section des femmes de la prison d'Evine, plus tard. Sa peine a été réduite à cinq ans de prison après application de l'article 134. Elle purge actuellement sa peine dans la prison d'Evine.
Une source proche de Mme Saberi a dit dans une interview avec le journaliste de Hrana : « Le genre de maladie de Mlle Saberi n'a pas été déterminée parce qu'elle n'a pas été envoyée à l'hôpital. Elle reçoit fréquemment un mauvais médicament dans la prison ».
La source a également déclaré quant au statut juridique de l'affaire de l'accusée : « Il y a environ 10 mois, les responsables de la prison lui ont dit qu'elle serait libérée grâce à l'amnistie à l'occasion du 13ème Rajab. Mais il n'a pas eu lieu. Ils lui ont dit encore une fois qu'elle serait libérée après l'accord nucléaire en raison parce qu'elle était britannique, mais cela n'a pas eu lieu. Ce sont des formes de torture psychologique et son état physique a empiré ».
Il convient de noter que Fariborz Kardar, Masoud Ghasemkhani, Masoud Talebi, Amir Golestani et Amin Akramipour, cinq autres détenus de cette affaire ont été relâchés en libération conditionnelle de la prison d'Evine.
Source : Hrana

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