Le jeudi 30 mai 2016 pour le 4e jour consécutif, le comité gouvernemental chargé de réprimer les habitants du camp Liberty a empêché l’entrée des camions citernes transportant du carburant et de l’huile pour les générateurs, et des camions transportant des denrées alimentaires, des produits d’hygiène et des médicaments au camp Liberty. Ils ont renvoyé les camions citernes et les camions après les avoir arrêtés pendant un certain temps. Cette mesure inhumaine qui a débuté depuis le 27 juin, risque de causer très rapidement une crise dans le camp.
Une excuse familière pour de telles actions inhumaines est l’échec présumé de la société fournissant la logistique au camp, à mettre à jour les documents de ses véhicules. Ceci alors que sur la base d’un accord conclu, la même compagnie a subvenu aux besoins des résidents du camp Liberty pendant les 4 et 5 dernières années et que ses véhicules entraient dans la zone aéroportuaire. Entre-temps, la compagnie de logistique a mis à jour tous les documents nécessaires seulement deux jours plus tôt et les a envoyés aux autorités irakiennes concernées.
Alors que tous les systèmes vitaux du camp, y compris la purification de l’eau, les eaux usées, la climatisation, la cuisson et la réfrigération des aliments sont électriques et que les seules sources d’énergie sont de vieux générateurs du camp, le fait d’empêcher la livraison de carburant au camp conduit rapidement tous les systèmes à l’arrêt et y créé une crise dangereuse.
En empêchant la livraison de carburant, d’aliments et de médicaments en cette chaleur de 50 degrés du mois de Ramadan, le comité gouvernemental chargé de réprimer les résidents du camp Liberty cherche à mettre la pression maximale sur eux et à les torturer physiquement et psychologiquement. Ces actions sont en violation flagrante d'un certain nombre de conventions internationales et en particulier le protocole d'entente signé entre le gouvernement irakien et l'Organisation des Nations Unies le 25 Décembre 2011, et leurs auteurs doivent être poursuivis par les tribunaux internationaux.
La Résistance iranienne rappelle les engagements écrits à plusieurs reprises par l'Organisation des Nations Unies et les États-Unis, promettant d'assurer la sûreté et la sécurité des résidents du camp Liberty et exige leur intervention immédiate pour mettre fin au blocus inhumain imposé au camp Liberty, et pour reprendre la livraison des besoins de première nécessité des résidents du camp, en particulier la livraison de carburant, de nourriture et de médicaments.
La Résistance iranienne appelle également les organisations internationales de défense des droits de l’Homme, le HCR, le Conseil des droits de l’Homme et d’autres agences et Rapporteurs onusiens concernés à sanctionner le blocus criminel imposé au camp Liberty et à obliger le gouvernement irakien à mettre fin au siège.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 30 juin 2016
Le 30 juin 2016
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