Selon les rapports, la famille de Mostafa Azadi a organisé une protestation mardi 14 février devant le bureau du chef du pouvoir judiciaire, Sadegh Larijani, jusqu’au matin du mercredi 15 février, demandant l’annulation de la peine de mort pour leur fils qui est emprisonné en isolement, attendant son exécution.
Lundi 13 février, la famille de Mostafa Azadi a été informée du transfert de son fils en isolement dans la prison centrale de Zahedan afin de recevoir la peine de mort inhumaine. Ils se sont immédiatement déplacés à Téhéran depuis Kuhdasht (dans la province du Lorestan) et sont allés au bureau de Sadegh Larijani mardi demandant l’annulation de l’exécution de leur fils. On leur a dit que la peine de mort serait mise en œuvre mercredi 15 février.
La famille a annoncé qu’ils poursuivraient leur protestation jusqu’à l’annulation de la peine de leur fils.
Il faut noter que selon la déclaration du Conseil national de la Résistance iranienne, les hommes de main du régime des mollahs ont envoyé 10 prisonniers à la potence à Qom et Zabol le 13 février. Un d’eux a été exécuté alors que son appel en Cour venait d’être envoyé au pouvoir judiciaire.
De même, trois autres prisonniers de 29 et 30 ans ont été exécutés à Jiroft et Machhad le 11 et 12 février. D’un autre côté, neuf prisonniers ont été transférés en isolement dans la prison de Gohardasht pour leur exécution. La Résistance iranienne demande à toutes les autorités internationales pertinentes de prendre des mesures urgentes et effectives afin d’empêcher ces exécutions.
Il y a quelques jours, Ali Alizadeh, un fonctionnaire de la campagne antidrogue, a demandé la continuation des punitions brutales et a déclaré : « S’ajuster à la peine de mort ne contribue pas à la campagne et le rempli de défis. » (Khaneh Mettlat, agence de presse affiliée à l’État, le 5 février 2017). Dans un autre cas, le pouvoir judiciaire des mollahs à Téhéran a poursuivi le pouvoir pour couper les mains de trois individus accusés de vol. (Hamshahri, quotidien d’État – le 12 février 2017).
Incapable de faire face aux crises domestiques et internationales, et ayant peur des soulèvements publics, le régime des mollahs devrait être expulsé de la communauté internationale pour leurs crimes inhumains et devrait être poursuivi pour crime contre l’humanité. Le silence et l’inaction face à ces crimes du régime durant ces trois dernières décennies l’ont encouragé à continuer et intensifier ceux-ci.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire