Les manifestations de la population héroïque d'Ahvaz se sont poursuivies pour la sixième journée consécutive le samedi 18 février, malgré l’interdiction de toute réunion faite par le régime des mollahs. Les manifestants ont été entendus scandant, « Non à toute humiliation » et « N'ayez pas peur, nous sommes tous ensemble. »
Les forces répressives du régime ont diffusé une déclaration annonçant l'interdiction de toutes manifestations, dans le but de créer un climat de peur et d’empêcher tous les rassemblements. Cette déclaration, émise par les forces de sécurité de la province du Khouzistan, a menacé que des actions seront prises contre les « instigateurs et organisateurs de la manifestation illégale comme des transgresseurs de la loi ».
Cependant, les manifestants en colère ont bousculé les agents du régime, ont continué leur rassemblement et ont scandé : « Notre rendez-vous est ici – demain à 16 heures » et « N'ayez pas peur, nous sommes tous ensembles. Ils brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « la fin du silence » et « ceux qui sont derrière le transfert des eaux de la rivière Karoon doivent être punis. »
Les jeunesse courageuse d'Ahvaz ont également écrit le slogan « dirigeant incompétent, justice, justice » sur les murs d'Ahvaz, exprimant leur haine contre le régime répressif, corrompu et destructeur des mollahs. Ils ont également attaqué un certain nombre de membres paramilitaires Basij.
Dans un acte visant à intensifier leur répression contre le peuple opprimé d'Ahvaz, le régime des mollahs a envoyé ses forces répressives des provinces de Fars et Kohgiluyeh ainsi que Boyer-Ahmad avec des véhicules anti-émeutes.
Le bureau de la province du Khouzistan qui a annoncé le dimanche comme un jour de repos et que toutes les écoles et les universités seront fermés à cause d’une tempête, a annulé la déclaration et annonçait plus tard que toutes les écoles et universités seront ouvertes dans l'après-midi, et que les gouvernorats n'ont pas le droit de fermer les écoles. Cela visait à empêcher tout étudiant de se joindre aux manifestations. Cette décision guidée par la peur, a été ridiculisée même par les propres médias d’informations du régime.
D'autre part, les détenus de la prison centrale d'Ahvaz ont commencé à protester contre les services d'eau, d'électricité, de gaz et de téléphone qui ont été en panne. Cependant, sur les ordres émis par Karimi, le gardien de prison, avec le soutien de Danesh, le chef de la sécurité pénitentiaire, Moradi, le directeur adjoint et Niazi, chef gardien de la prison, les gardes anti-émeute ont utilisé des matraques et des gaz lacrymogènes pour attaquer et sévèrement blesser les détenus et ont saccagé leurs effets personnels.
La cible réelle de ce raid brutal était des prisonniers politiques, dont sept ont été grièvement blessés et transférés à l'isolement cellulaire. Ils sont actuellement en grève de la faim. Après leur transfert à l'isolement, malgré le manque d'électricité ou de gaz et le froid, les autorités pénitentiaires ont également empêché quiconque de fournir des couvertures ou des appareils de chauffage à ces sept prisonniers politiques.
La présidente-élue de la Résistance iranienne, Maryam Rajavi, a salué hier, les jeunes et les femmes héroïques du Khouzistan, et en particulier les manifestants en colère d'Ahvaz, appelant à des manifestations généralisées et exhortant le peuple à déclarer leurs revendications importantes de jouir au moins d'une vie humaine décente, de respirer de l'air pur et de boire de l’eau pure ainsi que de profiter des services d'eau et d'électricité.
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