Le mollah Sadegh Laridjani, le chef de l’appareil judiciaire du régime iranien, a ordonné que les prisonniers sunnites condamnés à mort soient exécutés dans les plus brefs délais, pour qu’ils ne puissent pas bénéficier des allègements de peines prévus dans la nouvelle loi relative aux peines à l’encontre des personnes reconnues coupables du trafic de stupéfiants.
Il convient de rappeler que Sadegh Laridjani est lui-même impliqué dans une important affaire de détournement de fonds publiques. Les enquêtent menées ont révélé qu’il possède 63 comptes bancaires personnels.
Le 23 novembre 2016, les députés du parlement du régime iranien ont approuvé une nouvelle loi relative aux peines à l’encontre des personnes reconnues coupables du trafic de stupéfiants. Jusqu’à présent, ces personnes étaient condamnées mort. Selon la nouvelle loi, ces personnes seront condamnées à la réclusion à perpétuité ; et uniquement les coupables ayant eu recours aux armes lors du trafic de stupéfiants peuvent être condamnés à mort.
Selon un responsable de haut rang de l’appareil judiciaire, Sadegh Laridjani a ordonné l’exécution rapide d’une cinquantaine de prisonniers de confession sunnite, lesquelles avaient été condamnés à mort dans le cadre de l’ancienne loi. Le but du chef de l’appareil judiciaire des mollahs est d’éviter que la peine de ces prisonniers condamnés à mort soit commuée à la réclusion à perpétuité.
Les prisonniers de confession sunnite qui se trouvent actuellement dans le couloir de la mort sont principalement détenus dans les prisons de : Birjand, Machhad, Zahédan, Chiraz et Oroumieh.
Ces derniers jours, au moins 32 prisonniers de confession sunnite ont été exécutés dans les prisons de : Chiraz, Birjand, Tchabahar et Kerman. Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a demandé à maintes reprises au régime iranien de renoncer à l’application de la peine de mort.
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