mardi 21 février 2017

Iran : Les sœurs de la militante, Atena Daemi emprisonnée sont disculpées de l’accusation de vengeance déposée par les gardiens de la révolution

 Un tribunal a rejeté les accusations émises par les tribunaux de la garde révolutionnaire islamique contre Onsieh Daemi et Hanieh Daemi, les sœurs d’Atena Daemi, militante des droits civiques, emprisonnée, qui avai initialement déposé une plainte contre les Pasdarans. Les sœurs avaient été accusées d'avoir « insulté le guide suprême » et d'avoir « attaqué délibérément » les agents de l’IRGC (les pasdarans), mais une décision envoyée à leur domicile le 15 février 2017 par la branche 3 du tribunal Shahid Moghaddas qui se trouve à l'intérieur de la prison d'Evine à Téhéran, les a acquittées de toutes les accusations », a déclaré une source informée à la campagne pour les droits de l'homme en Iran.

« Hosseini Fatahi, le mari de Hanieh Daemi, avait été blanchi des mêmes accusations, un peu plus tôt », a ajouté la source.
Les pasdarans ont porté plainte contre les sœurs après que des agents du quartier général de Sarallah aient affirmé avoir été agressés en arrêtant (avec un mandat) Atena Daemi chez elle le 26 novembre 2016.
Atena Daemi, qui a finalement été emmenée à la prison d'Evine, ce jour-là, pour commencer à purger une peine de sept ans d'emprisonnement pour son activisme pacifique, s'est plainte de l’usage d’une force excessive de la part des agents lors de son arrestation.
Elle doit toujours faire face à des accusations supplémentaires qui ont été déposées par les pasdarans après son dépôt de plainte.
« Ils ont agi comme s'ils étaient venus arrêter un fugitif dangereux », a écrit Daemi, dans une lettre depuis la Prison d'Evine, détaillant les événements de son arrestation le 26 novembre. « Quand je leur ai demandé de me montrer un mandat, ils m'ont attaqué ».
« L'un des agents, et je suis embarrassé de dire que c’était une femme, a commencé à me frapper », a-t-elle ajouté. « Puis, quand ma sœur a essayé d'intervenir, elle a été, aussi, frappée sur la poitrine ».
Atena Daemi, 29 ans, a été arrêté le 21 octobre 2014 par le service des renseignements des pasdarans et condamnée à sept ans de prison pour avoir rencontré des familles de prisonniers politiques, critiqué la République islamique sur Facebook et condamné l'exécution massive des prisonniers politiques en 1988.
Source : Campagne internationale pour les droits de l’homme en Iran

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