Lors d’un crime choquant dans la prison d’Ardebil, au nord-ouest de l’Iran, les autorités ont enchaîné un détenu du nom d’Abbas Alipour à une barre en métal dans la cour de la prison et l’ont laissé dans le froid hivernal. Cette méthode de torture hideuse a duré pendant plusieurs jours et nuits jusqu’à la mort du prisonnier le 15 février.
Cette pratique cruelle est devenue une méthode courante dans les prisons du régime. Avant cet évènement, Mohammad-0Saber Malek-Reisis, un prisonnier politique de la minorité baloutche, a été enchaîné dans la cour de la prison pendant 14 heures.
Le prisonnier politique Arzhang Davoudi a écrit une lettre en février concernant cette méthode : « Dans la prison de Zabol (au sud-est de l’Iran), après que le prisonnier a été battu et insulté d’une façon humiliante, ils lui ont rasé la tête et l’ont enchaîné à deux colonnes, le laissant à la vue de tous les prisonniers. Ils l’ont laissé dans ces conditions plusieurs jours et il a perdu connaissance pendant cette période à cause de la douleur des crampes musculaires. »
La Résistance iranienne appelle les organisations internationales des droits de l’Homme, notamment le haut-commissaire des Nations Unies pour les droits de l’Homme, le Rapporteur spécial sur les droits de l’Homme en Iran, à établir une mission d’investigation sur les conditions déplorable d’emprisonnement en Iran.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire