Le mardi 14 février, pour la deuxième journée consécutive, les habitants de Shadegan (ville de la province e Khouzestan, au sud-ouest de l’Iran) ont manifesté et affronté les forces de répression du régime iranien. La veille, ils avaient déjà manifesté pour protester contre la mort d’Hassan Albo-Ghabish, un jeune-homme issu de la minorité arabe, tué le jeudi 9 février sous les balles des agents de répression.
Le régime iranien a interdit les funérailles d’Hassan Albo-Ghabish et a dit que la condition pour rendre le corps de ce jeune-homme à sa famille est qu’il soit enterré dans la ville de Qom (située à 700 kilomètres de la ville natale de la victime).
Le régime iranien a réprimé la manifestation des habitants de Shadegan en utilisant ses agents qu’il avait fait venir des villes avoisinantes. Plusieurs chefs du tribus Abou-Ghabish ont été arrêtés. Lors d’affrontements entre les manifestants et les forces répressive, plusieurs personnes ont été blessées. La foule en colère a incendié le commissariat de la ville.
Afzal Mirzaïfar, le chef de l’appareil judiciaire du régime des mollahs à Shadegan a menacé les jeunes et a déclaré : « Les fauteurs de troubles et ceux qui propagent de fausses informations sur Internet seront sévèrement sanctionnés par l’appareil judiciaire. » (Agence de press ILNA, le 12 février 2015)
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 14 février 2017
Le 14 février 2017
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire