Le chef du pouvoir judiciaire des mollahs a ordonné que des prisonniers sunnites, reconnus coupables de crimes liés à la drogue, soient exécutés le plus tôt possible afin qu'ils ne soient pas disculpés par la nouvelle législation qui exclurait les condamnés pour trafic de drogue. Il est intéressant de noter que le Parlement iranien a récemment accepté d'accélérer les délibérations sur un amendement qui, s'il était adopté, réduirait drastiquement le nombre d'exécutions pour crimes liés à la drogue.
Un haut responsable judiciaire a révélé que le chef de la magistrature des mollahs, Sadegh Amoli Larijani, a l'intention d'exécuter les prisonniers sunnites avant que la nouvelle loi ne soit appliquée.
Au moins 50 condamnés sunnites sont soumis à cet ordre et se trouvent dans le couloir de la mort, principalement dans les villes de Birjand, Mashhad, Zahedan, Shiraz, Kerman et Urmia, en Iran.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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