Le lundi 20 février, dans la prison d’Ilam (ville située à l’ouest de l’Iran), un prisonnier politique a été victime d’une attaque cardiaque et a perdu la vie en raison du refus des autorités de le transférer vers un hôpital.
Ce prisonnier politique s’appelait Abdonnour Charaf-Nahal et il était accusé d’appartenir au « Parti des Travailleurs de Kurdistan ». Le mardi 21 février, le corps de ce prisonnier politique a été évacué de la prison et a été enterré en fin la journée.
Dans le passé, à plusieurs reprises, la famille d’Abdonnour Charaf-Nahal avait informé les autorités qu’il souffrait d’une maladie cardiaque. Mais le directeur de la prison lui avait refusé l’accès aux soins médicaux, et maintenant il ne veut pas assumer sa responsabilité dans le décès de ce prisonnier politique.
La situation sanitaire dans les prisons du régime iranien est catastrophique. Ces dernières années, de nombreux prisonniers ont décédé dans les prisons, parfois dans des conditions très suspectes. Les médias du régime iranien évoquent rarement ces cas de décès en prison.
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