Le régime intégriste et ses responsables criminels, sans égard aux souffrances des populations sinistrées après le récent séisme Iran, ont essayé de camoufler l’ampleur de la catastrophe et réprimer les manifestations de la population remontée par l’immobilisme du régime.
Immédiatement après le tremblement de terre, Khamenei, le guide suprême des mollahs, a dépêché le commandant des pasdaran, Mohammad Ali Jafari, et le commandant adjoint de la milice Basij, Ali Fazli, dans les zones touchées. Au lieu d'envoyer des convois d'aide et de déployer des forces pour aider la population, les Gardiens de la révolution et les forces répressives ont envoyé des convois d'unités anti-insurrectionnelles dans la région, suscitant l'indignation de la population locale. Selon des témoins, les pasdaran n'ont joué aucun rôle pour aider la population sinistrée, leur seule mission se résumant à empêcher les manifestations populaires.
Les contradictions dans les rapports des médias du régime illustrent clairement les turpitudes du régime pour camoufler les faits. Alors que les autorités signalent que 60 à 100 pourcent des villes et des villages ont été détruits dans la région (Tasnim- le 14 novembre) et que 100 pourcent des 12 000 unités résidentielles ont été détruites, des sources gouvernementales ont rapporté que le nombre de décès n’est que 530. Ce chiffre ne correspond pas à l'étendue des destructions, selon les rapports des habitants des villes et villages de la région, le nombre de décès est beaucoup plus élevé.
Alors que les organes de presse ont rapporté que 60 pourcent de la ville de Sar-e-Pul Zahab est ensevelie et que ses habitants sont sous les décombres, le responsable de l'Organisation de secours du Croissant-Rouge a déclaré : « Il est peu probable que quiconque soit laissé sous les décombres. » Soulignant l'ampleur de la catastrophe, le quotidien officiel ‘Jame'e Farda’ a écrit : « La première instruction du Département des relations publiques a été de réduire l’ampleur de la crise dans la transmission de l’information... nous cachons l’impact des catastrophes naturelles de la même manière que nous détournons l'opinion sur les échecs politiques. »
Selon les médias du régime, « les villages de Salas Babajani ont été détruits à 100% ; dans un village de 35 familles, 18 sont mortes et dans d'autres villages avec 50 familles, seules deux familles ont survécu. »
D'autre part, alors que l’aide du gouvernement pour les victimes sous les décombres était insignifiante, le régime a annoncé deux jours après le séisme que l'opération de sauvetage était terminée. Une telle décision a été rendue publique alors que la population poursuit toujours ses efforts, sans moyens, pour sauver ceux qui sont sous les décombres. Au lieu de demander plus d'aide, la télévision du régime, craignant les manifestations, a annoncé que « la situation est revenue à la normale et les autorités ont conseillé aux gens de rentrer chez eux » !
Un siège de crise à été mis sur pied à Kermanchah et a demandé à la population d’« éviter toute rassemblement ». Tandis que le maire d'Azgaleh (l’épicentre du séisme) a déclaré le 14 novembre : « Des enfants d'un an et de deux ans ont dormi sous le froid pendant deux nuits, aucune tente ne nous a encore été livrée. »
Rohani, qui a voyagé vers la zone du tremblement de terre après 40 heures, a annoncé que la population elle-même devrait reconstruire ses maisons avec des prêts du gouvernement. Après la réunion du cabinet le 15 novembre, il a été annoncé que ceux dont les maisons sont détruites recevraient des prêts allant de 6 000 à 8 000 dollars avec des intérêts de 4 ou 5 pourcent. Ce montant ne couvre en aucun cas les besoins minimums des sinistrés. Ceci intervient alors que des milliards de dollars des richesses de la nation sont dilapidés pour financer les guerres régionales du régime et payer les salaires des mercenaires étrangers. Par exemple, le régime théocratique a payé 12 000 dollars en espèces et sans aucune formalité aux membres du Hezbollah dont les maisons ont été bombardées au Liban.
Après le récent séisme, soulignant le passé criminel du régime en matière de négligence pour la vie de la population, Maryam Radjavi, présidente de la Résistance iranienne, a appelé les jeunes, en particulier des provinces occidentales, à porter secours aux victimes du tremblement de terre et à offrir directement leur aide aux rescapés et blessés. « Il est maintenant le temps de la solidarité et d’une aide urgente aux familles en détresse », a-t-elle déclaré.
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