lundi 20 novembre 2017

La réponse au séisme en Iran montre l'impopularité des dirigeants iraniens (Vidéo)

 « Nous avons faim. Nous avons froid. Nous sommes sans-abri. Nous sommes seuls dans ce monde », a déclaré à Reuters un rescapé qui a perdu 10 membres de sa famille dans la ville la plus touchée de Sarpol-e Zahab. « Ma maison est maintenant un tas de boue et de tuiles cassées. J'ai dormi dans le parc hier soir. Il fait froid et j'ai peur ».

Une semaine après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé les régions occidentales de l'Iran, la République islamique d'Iran met le peuple iranien à la dernière place. Le nombre de victimes est beaucoup plus élevé que les statistiques officielles, selon les propres députés de son parlement, dont certains croient que plus de 1.000 personnes sont mortes dans un événement décrit comme « apocalyptique ». Les témoins on fixé le chiffre des victimes à 3 000.
 Quelques jours après le séisme de magnitude 7,3 qui a frappé la province de Kermanshah, des rapports ont continué à faire état de l'incompétence et de l'inaction des autorités iraniennes. Épuisés et exposés au froid glacial, les survivants du tremblement de terre ont continué à chercher de la nourriture et des abris quelques jours après le séisme, avec peu ou pas de soutien gouvernemental.
 « Aucune entreprise étatique n'aide. Les gens aident les gens », a déclaré Ayasheh Karami, 60 ans, debout au milieu des ruines de sa maison, selon le Los Angeles Times. L'ampleur du désastre est vaste. Malheureusement, les gens ne sont pas simplement morts du tremblement de terre. Beaucoup de survivants sont morts plus tard en raison du manque d'efforts de secours et de l’épouvantable mauvaise gestion ; un grand nombre de personnes blessées sont décédées en raison de l'insuffisance des soins dans les hôpitaux et du manque de sang ou même d'injections de sérums. Plusieurs personnes ont gelé jusqu’à mourir car elles étaient sans abri, dont trois jeunes enfants et une femme.
 « Dans les zones rurales, à 10 kilomètres au nord de Sarpol-e-Zahab, où passait l'équipe de l'AFP (Agence France Presse), la majeure partie de l'aide distribuée mercredi aux personnes appartenait à des particuliers », a indiqué l'agence. La plus grande partie de l'aide qui parvient à la région provient des Iraniens et non du gouvernement. Pendant ce temps, les forces répressives du pouvoir en place ont empêché l'arrivée de l'aide à Sarpol-e-Zahab et ils ont confisqué des dons de camions et de véhicules. Dans le même temps, les forces de la République islamique confisquent et vendent plus tard ces produits, comme l'eau, les tentes et la nourriture, en faisant des profits. Ce qui est pire, la République islamique refuse l'aide internationale pour aider la région.
L'Iran a connu un grand nombre de tremblements de terre. Plus de 26 000 personnes ont été tuées lors d'un tremblement de terre en 2003 à Bam, dans la région sud-est du pays. En 1990, plus de 50 000 personnes sont mortes à Rudbar lorsqu'un tremblement de terre de magnitude 7,4, qui a frappé le nord-ouest du pays.
 Cela signifie que tout gouvernement iranien devrait maintenant avoir la compétence et l'expertise pour faire face à de telles catastrophes récurrentes. Au Japon, par exemple, des politiques intentionnelles et efficaces ont été mises en place pour protéger les citoyens contre les tremblements de terre. Mais les dirigeants de la République islamique placent leur propre sécurité et leur survie avant le bien-être du peuple iranien. Les autorités passent une grande partie de leur temps à intimider et exécuter des personnes en Iran tout en usurpant la richesse nationale et en la canalisant dans le Corps des gardiens de la révolution islamique (les Pasdarans) pour payer des projets régionaux et des mandataires dont certains sont désignés comme des groupes terroristes.
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 Source : HUFFPOST, 20 novembre 2017
Article rédigé par le Dr. Majid Rafizadeh, Intervenant
Président du Conseil International américain et membre du conseil d'administration de la Chambre de commerce et d'industrie des États-Unis-Moyen-Orient et Harvard IR.

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