lundi 27 novembre 2017

L’UE ne doit pas faire affaire avec le régime iranien

 L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a publié récemment un rapport affirmant que l’Iran avait produit secrètement de l’uranium hautement enrichi et du plutonium – une violation claire du traité de non-prolifération nucléaire – et il a caché les preuves pendant presque 20 ans.
Les pays de l’UE ont discuté d’une résolution de l’ONU pour condamner le programme nucléaire de l’Iran la semaine dernière à Vienne.
L’ancien secrétaire d’État américain, Colin Powell, a mis en garde les Européens contre leurs tendances laxistes envers l’Iran, déclarant que les transgressions nucléaires de l’Iran devaient être renvoyées devant le Conseil de sécurité de l’ONU et placées sous de nouvelles sanctions économiques.
Malheureusement, le traité de l’ONU sur la non-prolifération des armes (NPT) contient un vice juridique fatal. Tout pays – même malhonnête – peut développer ouvertement un programme nucléaire militaire tant qu’il prétend que c’est un programme civil pour l’énergie.
C’est un avantage dangereux pour un régime qui est le premier soutien au terrorisme dans le monde et enclin à la domination régionale. Mais l’Europe semble plus préoccupée à faire des affaires, elle a notamment investi 10,5 milliards de dollars dans le pétrole iranien – argent qui va directement dans la machinerie de guerre du régime.
Cet argent ne sert qu’à créer une plus grande répression nationale, financer une belligérance régionale et le terrorisme international.
Peter Brookes, membre de la Fondation héritage, a écrit : « Seul un front international uni peut contrer les efforts nucléaires des mollahs. Si nous ne répondons pas avec fermeté et vigueur aux ambitions nucléaires de l’Iran, nous finirons dans la même situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui avec la Corée du Nord, où un régime dangereux possède des armes dangereuses. »
Voici quelques mesures à court terme que la communauté internationale peut adopter pour empêcher la prolifération d’armes nucléaires :
• L’AIEA peut déclarer que le régime iranien est en violation avec le NPT et les autres résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU (UNSC)
• L’UNSC a besoin d’avoir des conditions de conformité fortes, dont les contrôles à l’improviste et un contrôle détaillé
• Tout refus de l’Iran devrait déclencher immédiatement des sanctions multilatérales de l’ONU
• L’UE doit mettre fin à son accord de commerce avec l’Iran jusqu’à ce que Téhéran prouve qu’il ne cherche plus à devenir une puissance nucléaire
De nouvelles discussions sur la résolution proposée à l’ONU devraient commencer mercredi 29 novembre. Alors que l’issu est incertain, ce que nous savons est que la communauté internationale n’a pas réussi à sanctionner l’Iran pour ses actions passées, et le régime voit ceci comme une opportunité de développer son programme nucléaire.

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