vendredi 24 novembre 2017

Un rapport de Struan Stevenson révèle le soutien du régime iranien au terrorisme

 Un nouveau rapport détaillant le soutien du régime iranien aux groupes terroristes, dont Al-Qaîda, le Hezbollah et Daech, a été publié par l’association européenne pour la liberté en Irak (EIFA), une ONG basée à Bruxelles et dirigé par l’ancien eurodéputé écossais Struan Stevenson.
Le rapport, publié le 21 novembre, souligne que le régime décrit ces groupes intégristes comme des « mouvements de libération » ou des « déclencheurs de révolution ». Mais l’objectif reste la même : promouvoir le terrorisme, déstabiliser la région et prendre le contrôle via des milices.

Depuis 1979, le régime iranien repose sur deux politiques clés pour rester au pouvoir : la répression nationale et l’exportation de l’intégrisme. Cette exportation, qu’elle passe par des petits groupes ou de grandes cellules terroristes, permet aux « idées islamistes » de s’étendre dans la région et de faciliter la tâche du régime iranien pour prendre le contrôle.
Le rapport détaille la relation profonde entre le régime iranien et Al-Qaïda, qui a été rendue publique récemment après que la CIA a déclassifié près d’un demi-million de documents découvert en 2011 pendant la descente au cours de laquelle Oussama Ben Laden a été tué au Pakistan.
Cette relation a commencé dans les années 90 lorsque le régime iranien a aidé le financement et l’entraînement du groupe.
Le régime a même accueilli un membre clé d’Al-Qaïda lorsque les autorités américaines étaient à sa recherche après les attentats du 11 septembre. Bien que Téhéran ait proposé de l’échanger aux États-Unis contre la remise de dissidents iraniens vivant en exil en Irak.
Finalement, les États-Unis ont refusé de négocier avec les terroristes du régime iranien et de trahir les exilés politiques qui avaient averti les États-Unis de la vraie nature de celui-ci.
Le régime iranien ne soutient pas les groupes terroristes en fonction de leur religion – Al-Qaïda et Daech sont sunnites alors que le régime est chiite. « Malgré les différences entre les groupes extrémistes chiites et sunnites, ils ont plus en commun que ce qu’il n’y paraît. Ainsi, l’Iran est capable de passer outre les différences sectaires afin d’agir en tant qu’épicentre de l’intégrisme islamique en général. »
Ce rapport, rédigé par Struan Stevenson, président de l’EIFA, est une contribution utile pour ceux qui souhaitent comprendre l’influence destructrice de l’Iran au Moyen-Orient.

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