Seyed Iman Hossein Moghaddam, dont la peine d'exécution publique a été annoncée car il est accusé de viol, a nié les accusations portées contre lui.
« J'ai 35 ans et je n'avais pas de casier judiciaire avant », a-t-il déclaré.
« J'ai 35 ans et je n'avais pas de casier judiciaire avant », a-t-il déclaré.
« J'étais dans le secteur de la construction et j'ai aussi acheté et vendu des voitures. En 2013, je suis allé au carnaval avec mes enfants. J'étais assis dans le parc quand un homme est venu me voir et m'a dit qu'il me connaissait et que j'avais volé chez lui et que j’avais essayé de violer sa femme.
Après un certain temps, ils m'ont arrêté chez ma mère ... Les tortures ont commencé. Quand j'ai été amené pour la première fois au poste de police de Shapour, je pesais 123 kilos et quand j'ai été emmené en prison, je ne pesais plus que 78 kilos ... Les tortures étaient si violentes que si vous regardez les vidéos prises au commissariat, vous verriez que je me suis évanoui à plusieurs reprises en parlant et que je délirais ...
Nous avions 147 raisons documentées qui prouvaient mon innocence, aucune n'a été prise en considération ... Globalement, il y avait 40 plaignants qui m’étaient assignés mais seulement 16 d'entre eux se sont présentés au tribunal ... Il est très évident que cette affaire avait de nombreux suspects (mais ils m’ont fait tout endosser) ».
Source : Organisation des droits de l'homme en Iran, le 27 novembre 2017
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