The NewYork Times - Une femme iranienne a grimpé sur une caisse utilitaire de cinq pieds de haut sur l'une des places les plus occupées de Téhéran. Elle a enlevé son foulard, l'a attaché à un bâton et l’a agité pour que tout le monde le voit.
Ce n'était pas un mince exploit en Iran, où les femmes peuvent être arrêtées pour avoir publiquement méprisé l'exigence islamique de se couvrir les cheveux.
Mais elle se tenait là, ses cheveux bouclés soufflant dans la brise. Personne n'a protesté. En fait, elle a été applaudie par beaucoup de gens. Les chauffeurs de taxi et les femmes plus âgées ont pris sa photo.
« Mes mains tremblaient », a déclaré la jeune femme de 28 ans, demandant à ne pas être nommée de peur d'être arrêtée. J'étais anxieuse et je me sentais puissante en même temps. Et fière, je me sentais fière ».
Elle n'était pas seule. Lundi, plusieurs autres femmes, un total de six, selon les médias sociaux, ont accompli le même geste symbolique :
« Au moins une des femmes qui protestaient lundi a été arrêtée par la police », a déclaré un commerçant qui a été témoin de l'arrestation.
« Au moins une des femmes qui protestaient lundi a été arrêtée par la police », a déclaré un commerçant qui a été témoin de l'arrestation.
Et certains ont dit ceci pourrait être juste le commencement. « Je pense que de plus en plus de ces manifestations suivront », a déclaré Nasrin Sotoudeh, avocate et militante des droits humains. « Il est évident que certaines femmes veulent décider elles-mêmes ce qu'elles doivent porter ».
Le foulard islamique, ou hijab, est considéré par les idéologues iraniens comme un pilier de la République islamique d'Iran. La loi sur le foulard a été appliquée depuis la révolution islamique de 1979, et un foulard est obligatoire pour toutes les femmes du pays, même les touristes et les dignitaires étrangers en visite.
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