Soulèvement en Iran -No. 201
Vendredi 3 août, un jeune manifestant, Reza Otadi, a été tué par les forces répressives lors des manifestations populaires qui se déroulent depuis plusieurs jours à Karaj, banlieue ouest de Téhéran. Un grand nombre de manifestants ont été arrêtés.
Samedi soir, 4 août, l’agence de presse Fars a écrit : "Lors des émeutes de la nuit dernière à Karaj, une personne a été tuée par des inconnus et vingt autres ont été arrêtées. D'après les observations des journalistes de Fars sur le terrain, les leaders de l'émeute ont été choisis parmi les femmes cette fois-ci."
Pour tromper l'opinion publique, l'agence de presse des pasdaran a ajouté : "L'agresseur a tiré de l'intérieur d’une Peugeot 206 avec une arme non militaire. Précédemment, lors des émeutes du 28 décembre, plusieurs hommes armés, qui avaient des affiliations à les groupes (politiques), avaient été arrêtés par les forces de sécurité".
Les pasdaran cherchent ainsi à attribuer le meurtre de Reza Otadi aux manifestants eux-mêmes et à l'OMPI, un mensonge qui ne trompe personne. Le régime doit être tenu responsable de ses innombrables crimes au cours des quatre dernières décennies.
Rappelons que malgré les déclarations des procureurs et des policiers belges et allemands et l'arrestation d’un diplomate iranien impliqué dans le complot terroriste contre le rassemblement de la Résistance iranienne le 30 juin dernier à Paris, les autorités iraniennes ont persisté à accuser l'OMP d’être derrière cet attentat meurtrier qui a heureusement été déjoué.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 août 2018
Le 5 août 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire