Soulèvement en Iran -No. 200
Le vendredi 3 août, plusieurs villes iraniennes, dont Téhéran, Karaj, Eshtehard, Ispahan, Ghahdariijan, Andimeshk, Mashhad, Shiraz, Hamedan, Kermanshah... ont été l'hôte de manifestations populaire contre la tyrannie des mollahs. Les manifestations, commencées pour la plupart dans la soirée, se sont poursuivies jusqu'à tard dans la nuit, avec des heurts avec les forces répressives.
Le vendredi 3 août, plusieurs villes iraniennes, dont Téhéran, Karaj, Eshtehard, Ispahan, Ghahdariijan, Andimeshk, Mashhad, Shiraz, Hamedan, Kermanshah... ont été l'hôte de manifestations populaire contre la tyrannie des mollahs. Les manifestations, commencées pour la plupart dans la soirée, se sont poursuivies jusqu'à tard dans la nuit, avec des heurts avec les forces répressives.
Lors du courageux soulèvement de la population à Karaj, des centaines de manifestants ont scandé sur la place Gohardacht : « Canon, char, pétard, les Bassijis doivent être tués » ; « les mollahs vivent comme des dieux, le peuple vive dans la pauvreté. »
Les forces répressives ont fermé les axes menant à Gohardacht et ont tiré sur les manifestants depuis les toits ou les ponts. Des jeunes en colère se sont heurtés aux forces répressives et les ont forcés à fuir dans plusieurs rues. Ils ont également brûlé les motos laissées par ces forces et ont puni plusieurs agents criminels. Les véhicules qui passaient sur la place Sepah à Karaj ont exprimé leur solidarité avec les jeunes manifestants en klaxonnant. Le régime a demandé des renforts d'autres villes.
Les jeunes en colère de Ghahdarijan ont poursuivi leurs révoltes jeudi soir en affrontant les forces répressives et en édifiant des barricades. Alors qu’ils avaient pris le contrôle d'une partie des rues, les miliciens du Bassij et la garde anti-émeute ont blessé plusieurs personnes par balles.
Les habitants d'Ispahan, en particulier les jeunes en colère de Shapur-e-Now, ont poursuivi leur mouvement de révolte et ont affronté la garde anti-émeute.
A Téhéran, les spectateurs d’un match de football ont scandé "Mort au dictateur" en quittant le stade Azadi.
A Mashhad, la population a manifesté sur la place Mellat aux cris de "Mort au dictateur", "N'ayez pas peur, nous sommes tous ensemble". Sur le boulevard Emamat, on scandait "Mort au dictateur". Plusieurs personnes ont été blessées à la suite de l’utilisation de gaz lacrymogène.
Les habitants de Hamedan ont protesté aux cris de "Mort au dictateur" et "Mort aux Basijis".
La population de Kermanshah scandait : "Canon, char, pétard, les mollahs doivent être tués".
Citant le mollah criminel Hendiani, chef du séminaire d'Eshtehard, l'agence de presse FARS a écrit le 4 août au sujet du soulèvement des habitants de cette ville : « Il était exactement 21 heures quand les émeutiers se sont dirigés vers le séminaire d'Eshtehard (…) ils ont visé la façade du séminaire de Mahdasht avec des pierres et des briques... au crépuscule les émeutiers se sont rassemblés de nouveau devant le séminaire, mais cette fois ils y avait plus de 500 personnes qui scandaient des slogans hostiles au système… »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 août 2018
Le 4 août 2018
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