Soulèvement en Iran - No. 199
Des milliers de manifestants en colère à Karaj (banlieue ouest de Téhéran) ont manifesté sur la première place Gohardasht le vendredi soir, 3 août, aux cris de « mort au dictateur » ; « mort à Khamenei » ; « notre chef est notre honte »; « les Iraniens sont prêt à mourir mais n'accepteront pas l'humiliation » ; « qu'est-il arrivé à notre argent ? Il a été dépensé pour les Bassijis » ; « char, canon, pétard, les mollahs doivent dégager » ; « nous nous battrons, nous mourrons, mais nous reprendrons l'Iran ! »
Des milliers de manifestants en colère à Karaj (banlieue ouest de Téhéran) ont manifesté sur la première place Gohardasht le vendredi soir, 3 août, aux cris de « mort au dictateur » ; « mort à Khamenei » ; « notre chef est notre honte »; « les Iraniens sont prêt à mourir mais n'accepteront pas l'humiliation » ; « qu'est-il arrivé à notre argent ? Il a été dépensé pour les Bassijis » ; « char, canon, pétard, les mollahs doivent dégager » ; « nous nous battrons, nous mourrons, mais nous reprendrons l'Iran ! »
Ces protestations se sont poursuivies jusqu'à tard dans nuit.
Des dizaines de pasdaran, de gardes anti-émeutes et des policiers en civil ont brutalement attaqué la manifestation pour empêcher sa propagation. Ils ont utilisé des balles et blessé un jeune. Des jeunes courageux ont affronté les forces répressives en mettant le feu à plusieurs de leurs motos.
Les manifestations populaires à Echtehard ont également débouché à des heurts avec les Bassijis et les agents en civil. Après avoir repoussé les forces répressives, les jeunes courageux ont réussi, après deux heures d’échauffourées, à entrer dans le séminaire des mollahs de cette ville et à détruire son contenu. Ce séminaire est connu pour être un centre intégriste qui propage l’ignorance et l’intolérance dans la ville et il est le symbole du pouvoir des mollahs.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 août 2018
Le 3 août 2018
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