jeudi 22 août 2019

Le criminel iranien Javad Zarif n’est pas le bienvenu en France

Le criminel iranien Javad Zarif n’est pas le bienvenu en France
Zarif, le ministre des Affaires étrangères de la dictature religieuse en Iran, compte débarquer à Paris le 23 aout, alors qu’il a eu 3800 exécutions sous ses deux mandats consécutifs. Les Iraniens se rassemblent à Paris ce vendredi, parvis du Trocadéro à 12h, pour protester contre la venue de Zarif.
3800 exécutions en six ans qui comprennent 93 femmes, 36 mineurs, 91 prisonniers politiques et 219 exécutions publiques, soit autant de records battus dans le monde sous la présidence de Rohani dont il est le ministre. Pas un seul pays n’a exécuté autant de femmes et d’enfants. Pas un seul pays n’a autant exécuté tout court.

Jusqu’à ce jour et malgré 63 condamnations à l’ONU pour violations des droits humains, les mollahs ont joui d’une impunité totale dans la guerre qu’ils livrent à leur peuple, sans parler de celles qu’ils mènent au Moyen-Orient.
Un silence complice de la politique de complaisance
S’il n’y avait les réseaux sociaux pour dénoncer les multiples crimes de ce régime en Iran, rien ne viendrait briser le silence d’or des démocraties occidentales qui lui ouvrent leurs portes.
Un silence complice de la politique de complaisance immédiatement traduit par les mollahs comme une carte blanche. Ainsi doit-on s’étonner que depuis le mois de juin, 70 prisonniers aient été exécutés en Iran ? Doit-on s’étonner que des dizaines de personnes soient condamnées au fouet et que d’autres soient condamnées à l’amputation de la main ?
Voilà que débarque le représentant d’un régime qui a légalisé toutes les violences faites aux femmes et qui les considère comme des citoyens de deuxième catégorie. Un régime qui a institué la ségrégation sexuelle et qui emprisonne toutes celles qui osent contester le voile obligatoire et les discriminations cruelles dont les femmes sont victimes.
Zarif vient chercher en Europe et en France non pas la fin de l’isolement des mollahs sur la scène internationale, mais un satisfécit et un blanc-seing pour continuer à réprimer. Même si ce n’est pas l’intention des capitales européennes, c’est en réalité le message qu’en rapportera Zarif, heureux d’annoncer à son Guide suprême que tout va bien et qu’il peut continuer. L’impunité aura été renouvelée.
Or si par miracle les capitales européennes sortaient de leur hibernation et osaient la fermeté vis-à-vis des mollahs, Zarif retournerait en Iran la queue entre les jambes, et le taux de pendaisons connaitrait une véritable chute, comme l’a montré la campagne internationale réussie contre les exécutions pour détention de quelques grammes de drogue.
Le problème de la complaisance européenne, c’est que dans sa politique de l’autruche, elle refuse de porter assistance à une population éreintée et excédée par la répression cruelle. Pourtant si à chaque rencontre, les démocraties demandaient des comptes aux mollahs et mettaient en place des tribunaux internationaux pour crimes contre l’humanité, c’est le peuple iranien qui sourirait et Zarif qui grimacerait de douleur.
En annulant cette visite honteuse, la France éviterait à la population iranienne d’en payer le prix lourd en nombre élevé d’exécutions.
Soutenir ces Iraniens, c’est soutenir les valeurs qui font la France.

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